1er juin 2022 à 14h37
Durée de lecture : 2 minutes
Climat
« La Terre est déjà trop chaude et peu sûre », a déploré le Premier ministre du Vanuatu, Bob Loughman. « Nous sommes en danger maintenant, pas seulement dans le futur. » Le chef du gouvernement du Vanuatu a officiellement annoncé l’état d’urgence climatique dans le pays lors de son discours au Parlement, vendredi 27 mai. Peuplé de 300 000 habitants sur quatre-vingt trois îles, l’archipel, situé dans la région Pacifique, compte débloquer 1,2 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) afin d’atténuer les conséquences du changement climatique. « La responsabilité du Vanuatu est de pousser les nations responsables à adapter leur action à l’ampleur et à l’urgence de la crise », a ajouté M. Loughman.
Le gouvernement espère que cette mesure appuiera leur demande à la Cour internationale de justice des Nations unies de protéger légalement les États vulnérables au changement climatique.
Le Vanuatu, pays le plus vulnérable aux risques naturels
Le Vanuatu subit les conséquences du réchauffement climatique, avec une montée des eaux alarmante et une recrudescence de catastrophes naturelles extrêmement violentes lors de cette dernière décennie. Le cyclone Pam de magnitude 5 – la plus puissante — avait fait en 2015 au moins vingt-quatre morts et avait contraint près de 3 300 personnes à se déplacer. Le cyclone Harold également de magnitude 5 avait provoqué des dégâts matériels conséquents sur l’ensemble du territoire, détruisant les logements d’une dizaine de milliers d’habitants et provoquant des pénuries d’eau.
Depuis 2011, le Vanuatu est classé par le World Risk Index comme le pays le plus vulnérable aux risques naturels, de plus en plus fréquents en raison du réchauffement climatique.
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