27 février 2020 à 13h38
Mis à jour le 28 février 2020 à 10h04
Durée de lecture : 1 minute
Climat
Ce jeudi 27 février, la Cour d’appel d’Angleterre a décidé de ne pas autoriser l’extension de l’aéroport de Londres Heathrow, le deuxième aéroport le plus fréquenté au monde.
« C’est une décision historique car c’est la première fois qu’une décision juridique s’appuie sur l’urgence climatique pour annuler l’extension d’un aéroport », a déclaré Audrey Boehly, membre du collectif Non au Terminal 4 (Collectif contre l’extension de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle), dans un communiqué. L’aéroport de Heathrow est la plus grande source d’émissions au Royaume-Uni. Actuellement, environ 1.300 avions atterrissent chaque jour et une troisième piste en entraînerait plus de 700 autres, soit l’émission de 300 millions de tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère.
Le gouvernement britannique pourrait faire appel de la décision, mais cela est très peu probable.
Cela pourrait étayer la contestation d’autres projets de construction (376 recensés par le site du Centre pour l’aviation) ou d’extension d’aéroports à travers le monde. En France, plus d’une dizaine d’extensions d’aéroports sont prévues. La carte des luttes publiée par Reporterre a décompté treize collectifs en lutte contre des extensions d’aéroport en France.
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