Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs

En brefPollutions

Particules dans l’air : plus elles sont fines, plus elles sont nocives

Les particules plus fines, les PM2,5, sont les plus dangereuses pour la santé.

L’épisode de pollution de l’air continue de sévir sur le pays. Le seuil d’alerte en particules fines PM10 (d’un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres) a été dépassé dans trois nouveaux départements le 15 février : le Cher, l’Indre-et-Loire et le Loiret.

Les effets de la concentration très élevée de ces particules se font sentir tant chez les personnes vulnérables et sensibles, appelées à être particulièrement vigilantes, que chez les personnes en bonne santé : toux, gêne, essoufflement…

Sur Franceinfo, Tony Renucci, directeur de l’association Respire, alerte sur les particules plus fines encore, les PM2,5, dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 micromètres. « Aujourd’hui, la réglementation n’observe des pics que sur les particules PM10. Tout le monde dit “particules fines”, mais ce ne sont pas des particules fines. Les particules fines sont les PM2,5 qui sont les plus dangereuses pour la santé. On passe complètement en dehors des radars aujourd’hui en France », estime-t-il.

Selon les dernières données de Santé publique France, chaque année près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules les plus fines (PM2,5), soit une perte d’espérance de vie de près de huit mois.

Les particules les plus fines sont particulièrement nocives. « De tout temps, les populations ont été exposées à des particules naturelles (érosion, poussière, etc.). Notre corps possède des systèmes de défense et d’élimination. Cependant, aujourd’hui, les particules fines posent un réel problème. Ces particules sont si petites qu’elles échappent aux filtres bronchiques et peuvent aller tout au fond de l’appareil respiratoire et ensuite passer dans le sang en se propageant partout », détaille l’Institut Pasteur de Lille.

Une étude anglaise, menée par le chercheur Charles Swanton, de l’Institut Francis Crick et du Collège universitaire de Londres, a récemment démontré un lien entre l’augmentation des concentrations de PM2,5 et le risque de développement de différents cancers.

Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre

📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info

Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.

S’abonner
Fermer Précedent Suivant

legende