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La lettre à Lulu


Lulu N°78-79 - décembre 2012 est en kiosque !

Lulu est gonflé. En tous cas de quatre pages. Avec 12 pages vendues pour la modique somme
scandaleuse de 3 euros, ce numéro double 78 et 79 arrive pile sous le sapin qui clignote, preuve que c’est pas de la gnognotte.

En Une, Ayrault fait grise mine sous le titre

PS : NOTRE DRAME DES LANDES

Ce drame-des-Landes occupe plus de cinq pages de Lulu :

-  Les efforts méritoires mais pas toujours récompensés, et pas toujours bien suivis, de la communication en rafale des partisans du projet. Par communiqués, conférences de presses, éléments de langages transmis aux cadres de Nantes métropole, aux militants du PS.

-  Le spectre de l’ultra gauche épouvantail dans les coulisses des discours, parfois lourdement appuyé, comme cette perle de menace « terreauriste » dénichée dans un docte rapport policier européen sur le terrorisme.

-  Gardarem lou bocage : Reportages et croquis de la très enthousiasmante manif chantier de réoccupation et de construction des cabanes le 17 novembre : « Ils font encore des cabanes dans les arbres... De grands enfants ! ». Une autre planche de dessins offre un retour en images sur le rassemblement de juillet dernier contre les grands projets inutiles et imposés.

-  Nanard à contresens. Suite de l’histoire du pantouflage : l’ancien préfet passé chez Vinci avait aussi une femme active...

-  Comment nommer l’actuel aéroport pour doper son attractivité ? l’exemple italien de Predappio.

-  Concours photo interrompu par le Département : ah la la , la Zad est vraiment partout.

-  L’hélico, on peut le payer à crédit ? : la facture des interventions policières reviendra-t-elle à Vinci ? : deux textes du contrat Vinci-État pourraient le laisser penser.

-  Quand Ayrault, Auxiette et autres forcenés de l’aéroport signaient une pétition contre la destruction des zones humides. C’était en 1996...

Pour en pas paraître obsessionnel, Lulu a regardé ailleurs, autour du « Voyage à Nantes, deux chiffres après la virgule », tentant de démêler embrouilles de chiffres très sensibles et politiques du bilan touristique.

La danse du serpent expose la fabuleux destin lointain d’une œuvred’art livrée aux marées de Saint-Brévin, le serpent d’alu fabriqué en Chine après avoir utilisé un industriel vendéen comme lièvre.

Squats, bon ou mauvais ? Le grand créateur de Royal de Luxe ; Jean-Luc Courcoult ne s’est pas vanté du coup de poing dans la tronche qu’il a pris après avoir été faire la leçon aux squatteurs du Lieu Unique. Ce qui indique le partage entre les mauvais squats, et les bons squats façon Agnès Varda, fourvoyée dans une installation factice cet été pour Estuaire. Le dessin enlevé de Gwen nous balade dans les moments où malgré ce squat de sans abri, le Lieu unique a continué à vivre comme si presque de rien n’était.

Mais aussi...

-  Viré d’un stage de langue des signes

-  Les socialos font la promo de leurs bouquins et du socialisme triomphant : Batteux à Saint-Naz, Yannick Guin pour toute la Loire Inférieure, alors qu’un certain trésorier de section du PS de Saint-Herblain passe (très discrètement) en correctionnelle pour avoir piqué plus de 35 000 euros dans la caisse.

-  Nantes capitale verte ? Il y a de quoi rigoler avec les exemples des mini sociétés et associations de coursiers à vélo, soigneusement snobées par Nantes Métropole qui en vante pourtant les vertus.

-  Nantes capitale verte ? On rigole encore vert en relevant que le chantre de la conscience verte est incarné par YAB, l’ineffable hélicologiste Yann Artus-Bertrand.

-  Faut pas décoder. Le mémorial de l’abolition de l’esclavage a oublié un élément fondateur, le Code noir. Un point boir de l’histoire locale ?

-  Instit à la prison, états d’âme, avec cette planche de bande dessinée de Bertrand Latouche : « Nos jours, absolument, doivent être illuminés ».

-  Une série démarre sur la novlangue des collectivités. Première étape ; « le territoire en transition »

-  Portrait du candidat citoyen au CSA. La secte des infobidonneurs a du souci à se faire.


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