27 juin 2013 à 09h55
Durée de lecture : 2 minutes
Selon un article du New-York Times, le maire de New-York Michael Bloomberg se préparerait à déployer un nouveau « plan compost » ambitieux pour sa ville, avec l’objectif de détourner ainsi des décharges municipales quelques 100 000 tonnes de déchets alimentaires, ce qui représente environ 10% des déchets organiques de la grosse pomme et s’inscrit dans l’objectif plus global de valoriser 75% des déchets solides en 2030 (le taux est à 15% aujourd’hui).
Bloomberg, qui est dans la dernière année de son mandat, aurait qualifié le gaspillage alimentaire de « dernière frontière du recyclage » : il faut dire qu’à New-York, celui-ci représente (toutes sources confondues) un tiers des 20 000 tonnes de déchets générés chaque jour et dont le coût annuel de la mise en décharge pour la ville s’élève à 336 millions de dollars.
Le programme de compostage, qui pourrait faire économiser environ 100 millions de dollars par an, est d’ores et déjà en test dans certains quartiers : une centaine de restaurants de la ville se sont portés volontaires en avril pour un plan d’action volontaire sur le sujet et en 2014, l’expérience devrait emmener avec elle 150 000 foyers, 100 gratte-ciels et 600 écoles, selon les plans du Maire. La ville entière pourrait être concernée dès 2015 ou 2016.
L’idée des autorités municipales est de commencer sur la base du volontariat, pour passer assez vite ensuite à des amendes pour ceux qui ne trient pas leurs déchets organiques, comme c’est le cas à San Francisco ou Seattle par exemple (c’est déjà le cas à New-York pour d’autres types de déchets - comme le papier, le plastique ou le métal). Histoire de donner tort à ceux qui avançaient la trop forte densité de population de la ville comme difficulté majeure pour mettre en œuvre de tels programmes…
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