Notre Dame des Landes : le paysan arrêté lundi reste sous contrôle judiciaire
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Communiqué du COPAIN 44 du 17 avril 2013
Aujourd’hui mercredi 17 avril le paysan membre du Collectif COPAIN 44 a été transféré très tôt au tribunal de Saint-Nazaire pour être présenté devant le juge des libertés et de la détention.
Il est convoqué pour comparution devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire le 21 mai à 14 Heures pour répondre d’un refus d’obtempérer et d’un refus de prélèvement ADN.
La Juge a décidé de le placer sous contrôle judiciaire jusqu’au jugement l’obligeant à un passage hebdomadaire à la gendarmerie de Couëron.
Nous rappelons que les faits reprochés se sont déroulés dans le cadre d’une action collective non violente, conviviale et constructive.
Nous déplorons l’ampleur des moyens mis en oeuvre pour contrer la résistance paysanne.
Aujourd’hui, les paysans force de proposition constructive pour l’avenir des territoires de la ZAD ne se laisseront pas enfermer dans la criminalisation de leurs actions.
COPAIN (mardi 16 avril)
Depuis ce matin 7 heures, mardi 16 avril, un paysan membre du COPAIN44, très engagé contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, est retenu en garde à vue à la gendarmerie de Châteaubriant, accusé d’avoir refusé de se laisser contrôler pour la nième fois samedi soir en quittant « Sème ta ZAD » en tracteur.
On lui reproche aussi sa participation aux dégradations d’une maison en octobre dernier lors d’une action organisée pour sauver cette maison d’une destruction assurée, maison finalement détruite par AGO/Vinci.
Manifestement, malgré les discours d’appaisement du préfet, les pouvoirs publics ont décidé de judiciariser les militants les plus engagés dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Suite à la garde à vue, notre copain paysan risque une mise sous contrôle judiciaire et donc peut-être une interdiction de présence sur la ZAD.
Nous ne nous laisserons pas intimider et nous appelons à poursuivre le combat.
Confédération paysanne
Un paysan opposé à l’aéroport a été interpellé ce matin à l’heure du laitier, et mis en garde à vue à 80 km de chez lui. Ce militant était convoqué à la gendarmerie et avait l’intention de s’y rendre. C’est donc sans raison qu’il a été interpellé. Par ailleurs, lors du rassemblement qui a suivi devant la gendarmerie de Chateaubriant, un tracteur, symbole de la cause paysanne, mais aussi outil de travail, a été mis en fourrière sans justification.
Cette interpellation a, encore une fois, pour objectif de diviser la résistance paysanne. Nous exigeons la libération immédiate de ce militant-paysan et la restitution du tracteur, et nous appelons l’ensemble de la résistance à rester unie, quelles que soient les provocations.