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Les eurodéputés d’extrême-droite se sont opposés à la ratification de l’Accord de Paris
Le Parlement européen a adopté mardi 4 octobre à une large majorité l’Accord de Paris, que chaque Etat-membre ratifie actuellement. Au total, 610 députés se sont prononcés en faveur de sa ratification, 38 ont voté contre et 31 se sont abstenus. Parmi ces irréductibles, les Britanniques de UKIP ainsi que la totalité des députés du Front national.
UKIP est farouchement opposé au développement des énergies renouvelables jugées « pas assez rentables » et s’est toujours opposé aux réglementations limitant les émissions de gaz à effets de serre.
Outre UKIP, la majorité des députés ayant voté contre la ratification du texte viennent du groupe ENL, situé à l’extrême-droite de l’échiquier politique européen. Pour le néerlandais Marcel de Graaff, coprésident du groupe, « cet accord a un coût. Au final, ce sont les travailleurs pauvres qui vont devoir payer plus cher pour leur électricité, leur voiture ou leur nourriture ».
Cette position rejoint celle des 19 députés du Front national affiliés à l’ENL qui se dit « opposé » à l’Accord de Paris qui accélérerait la « désindustrialisation » de l’Europe. Pourtant les députés du FN n’ont pas suivi leurs camarades de l’ENL et ont tous opté pour l’abstention.
- Source : Les Echos