25 mars 2011 à 10h18
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 2 minutes
La semaine passée, un collectif regroupant des associations de l’Est, du Nord et de Bretagne, opposées à la construction de centrales électriques à gaz, a été reçu au ministère de l’écologie. Face à la profusion de ces projets, trois fois plus nombreux que ceux prévus au programme voté par le Parlement, un moratoire a été demandé sur le développement de ces centrales. La trentaine de projets en cours fait peser des risques majeurs sur la sécurité de l’approvisionnement en gaz, comme l’a mis en évidence GRT Gaz (gestionnaire du réseau de transport de gaz). Au surplus, les énormes surcoûts induits aggraveraient la précarité énergétique des foyers, cependant qu’on tournerait le dos à la lutte contre les dérèglements climatiques.
Le collectif finistérien GASPARE et le CURC22, après avoir remis une vidéo témoignant de la mobilisation grandissante de ces derniers mois, ont insisté sur le fait que la Bretagne avait les capacités énergétiques de ses besoins : un formidable gisement inexploité d’énergies renouvelables, dans un territoire bordé par la mer, contenant une biomasse importante et un potentiel intéressant d’énergie hydraulique diffuse.
L’expérience entreprise dans le Pays du Mené pour développer un réseau autonome, à base d’énergies renouvelables, dessine le chemin à suivre pour s’affranchir progressivement de la dépendance aux énergies fossiles et digérer le non-renouvellement des centrales nucléaires.
Ces réseaux, construits au plus près des consommateurs, pourront s’adapter aux besoins. Par un travail de fond sur les économies d’énergie et par l’organisation de l’effacement à la pointe des consommations, ils permettront une diminution des moyens de production.
Nous avons compris que notre combativité, intacte depuis la bataille de Plogoff, pouvait faire reculer des décisions archaïques et promouvoir une nouvelle économie bretonne.
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