Le trafic routier quasi à croissance zéro
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Les Français n’augmentent plus le nombre de kilomètres parcourus en voiture. L’inflexion date de 2003, et du début de la hausse des prix de l’essence
Alors qu’elle avait augmenté de 31,7 % entre 1990 et 2003, soit + 2,1 % par an, la circulation routière sur le territoire métropolitain marque une inflexion à partir de 2003 et semble plafonner depuis, avec une progression globale de 1,4 % entre 2003 et 2010, soit + 0,2 % par an.
Sur vingt ans, le parc des véhicules immatriculés en France s’est accru de 33,9 % mais leur parcours moyen a baissé de 2,0 %. Dans le même temps, la circulation des véhicules étrangers a fortement progressé contribuant significativement à l’augmentation globale. L’équipement et le multi-équipement automobile des ménages se sont largement développés conduisant à réduire l’usage annuel moyen des véhicules. S’y adjoignent récemment la hausse des prix du carburant et la congestion urbaine. Les ménages se tournent en ville vers les transports en commun et les deux-roues.
La circulation de véhicules de transport de marchandises s’est accrue plus vite jusqu’en 2007 (+ 41,3 % depuis 1990), en particulier celle de véhicules étrangers. Cependant, la crise économique de 2008 a stoppé net cette tendance et la circulation en 2010 n’a toujours pas retrouvé son niveau de 2007.