« Marche pour la Vie » pour l’arrêt immédiat du nucléaire : c’est le départ
Le mardi 16 avril 2013
Du 15 au 26 avril
Marche antinucléaire, pour la vie
A l’image de Gandhi en Inde contre le colonialisme anglais ou de Martin Luther King aux Etats-Unis contre le racisme et pour les droits civiques, c’est lundi que les antinucléaires ont entamé une deuxième "Marche pour la Vie" de 200 km à l’appel du Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84).
Au petit matin devant la gare de Manosque dans les Alpes de Haute-Provence, départ de la deuxième marche pour l’arrêt immédiat et inconditionnel du nucléaire. En ligne de mire les trois sites et centrales de la région la plus nucléarisée de France avec pas moins de 35 installations nucléaires civiles et militaires réparties sur 4 départements.
Les marcheurs et marcheuses, habitants et travailleurs de Provence et d’autres régions traverseront alors, à pieds ou en rollers ou à vélos ou à cheval, les villages et villes de la vallée Rhône-Durance à la rencontre des habitants, des élus et des travailleurs de l’atome.
Au terme de 200 km ils arriveront au site-poubelle du Tricastin et de ses centrales obsolètes et fissurées le 26 avril. 26 avril : date anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (Ukraine 1986).
200 kilomètres : plus que la distance maximale qui sépare chaque habitant de France d’un site nucléaire et de ses rejets contaminants et destructeurs radioactifs qui se dégagent jour et nuit
Pour ces femmes et ces hommes de bonne volonté, le crime nucléaire est à l’œuvre dès à présent en France sans attendre une catastrophe nucléaire comme à Fukushima et à Tchernobyl. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) elle-même l’avoue : « on ne peut pas exclure qu’un accident nucléaire majeur se produise en France ».
Nul n’est à l’abri, pas un être vivant, pas une habitation, pas un territoire, pas une activité professionnelle, pas une crèche ou une école.
Alors il s’agit d’en finir sans attendre et une bonne fois pour toute avec le crime radioactif mortifère qui contamine l’air que nous respirons, l’eau que nous consommons et la chaîne alimentaire.
Les cancers se multiplient, les leucémies augmentent, les malformations fœtale enflent, les atteintes cardiaques et neuronales prennent des proportions exorbitantes, l’ADN est déstructuré,… les statistiques tenues toujours secrètes par les autorités sanitaires soumises à la dictature du lobby nucléaire en attestent. Il n’existe pas de dose de radioactivité inoffensive et sans impact sur la santé et la vie. Aucune norme imposée arbitrairement par le lobby et les pouvoirs ne protège qui que ce soit.
Pour les initiateurs de la marche antinucléaire pour la vie le nucléaire n’est pas une question technique, une question de discussion de salon, d’experts ou de spécialistes, c’est une urgence sanitaire et de survie publique qui concerne chaque être humain, chaque habitant-e, chacun et chacune d’entre-nous. La mort ou la Vie.
Précisions
Source et photo : Courriel à Reporterre de la Coordination antinucléaire Sud-est
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