9 août 2009 à 15h32
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 2 minutes
Samedi 8 août 2009 à 11h00, des individuEs du Camp Action Climat ont mené une action théâtrale et festive d’alerte climatique à l’aéroport de Nantes Atlantique. L’aggravation des dérèglements climatiques par un trafic aérien en constante augmentation a été pointée du doigt.
Cette action menée dans le cadre du camp action Climat vient soutenir la lutte locale contre le projet du nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Outre l’absurdité même de son existence en une époque d’épuisement du pétrole et de crise climatique, ce projet présente une démesure ahurissante.
Un voyageur bouleversé a donné le signal en prenant le micro dans le hall de l’aéroport pour clamer son désarroi. A ce message, d’autres voyageur-E-s ont décidé de renoncer eux aussi à leur vol : une plage s’improvise, des musiciens jouent, d’autres organisent un foot. Un camp de réfugiés climatiques s’établit, un doux parfum de paille envahit l’aéroport se mélangeant aux odeurs de pique-nique. Un dialogue entre activistes et voyageurs s’instaure tandis qu’un cortège de vélorutionnaires arrive du camp afin de renforcer la présence des opposantEs au sein des halls d’embarquement. Trois heures durant, la douce folie des activistes, parfois clownesques, a su faire oublier celle, plus amère, des décideurs et des bétonneurs.
Cette journée d’actions de masse concrétise un des piliers du réseau international des camps climat : la résistance aux « crimes climatiques » par l’action directe créative non-violente. Elle n’est que l’une des initiatives prises aujourd’hui contre le projet d’aéroport et présage de la suite de la lutte locale. Elle est également un aperçu des mobilisations, manifestations et blocages qui vont se mettre en place dans le cadre du sommet sur le changement climatique de Copenhague de décembre 2009.
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