Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs

Au bureau, c’est le vélo qui fait marcher l’ordinateur

À New York, deux jeunes entrepreneurs lancent un vélo-bureau permettant de faire fonctionner un ordinateur, ou encore de moudre du grain. Une invention qui pourrait bien révolutionner le monde du travail.


Quand les patrons refuseront de payer l’électricité du bureau, ou quand tous les employés seront délocalisés chez eux et que l’énergie sera hors de prix, on sera bien contents qu’Andy Wekin and Steve Blood aient pensé à inventer le bureau-vélo qui fabrique de l’électricité !

En même temps, comme on travaillera vingt heures par jour, ce sera mieux que de rester assis sans bouger du tout. De quoi s’agit-il ?

Les projets qui utilisent l’énergie produite par un pédalier ne sont pas nouveaux, comme au Guatemala, où l’on recycle les vieux vélos pour les transformer en machines à produire de l’énergie.

-  Vidéo de présentation du projet Maya Pedal :

Pedal Power, basé à Essex, New York, s’est de son côté penché sur la question énergétique dans les bureaux et pense avoir trouvé une bonne idée. Pour la réaliser, il a lancé une campagne sur kickstarter.

On connaissait déjà les bureaux où l’on travaille debout, les bureaux avec tapis roulant où l’on peut marcher tout en travaillant, mais là, il s’agit d’un vélo relié à un générateur avec, en guise de guidon, un plateau sur lequel poser un ordinateur, ou même une feuille de papier. L’énergie produite est suffisante pour faire fonctionner un ordinateur ou recharger un téléphone, ou même moudre du grain, battre son propre beurre, faire marcher une machine à coudre, ou scier une bûche. Ou n’importe quoi qui demande peu d’énergie.

Encore un peu bruyant, les inventeurs travaillent à le rendre plus discret. Les plans seront bientôt disponibles en open source (libre accès), mais les concepteurs pensent qu’ils vendront aussi des modèles à ceux qui ne savent pas suffisamment bien souder.

Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre

Abonnez-vous à la lettre d’info de Reporterre
Fermer Précedent Suivant

legende