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EPR : la Grande-Bretagne choisit d’attendre


Les autorités britanniques du nucléaire ont annoncé mardi 5 avril un report de leur décision sur une autorisation de principe de la technologie EPR proposée par les groupes français Areva et EDF, afin de s’assurer que les « leçons ont été tirées des événements du Japon ».

Cette autorisation de principe, qui concerne également le réacteur AP1000 de l’américain Westinghouse (groupe Toshiba), était attendue en juin. Elle ne pourra plus intervenir qu’après la remise, en septembre, d’un rapport commandé par le gouvernement à un responsable du superviseur britannique du nucléaire, Mike Weightman, ont expliqué dans un communiqué conjoint les deux agences chargées du dossier.

Le rapport de M. Weightman doit « tirer les leçons » de l’accident de Fukushima sur la relance du nucléaire britannique. Les deux agences concernées, la Direction de la santé et de la sécurité (HSE) et l’Agence de l’environnement, ont expliqué qu’elles avaient en conséquence « besoin de temps supplémentaire » pour se prononcer sur l’EPR et l’AP1000 et finaliser leurs recommandations.

Le report permettra de « s’assurer que les modèles des réacteurs proposés prennent en compte toutes les leçons devant être tirées des événements au Japon », ont-elles ajouté.

Le groupe français EDF, qui a déjà arrêté son choix sur l’EPR et s’est allié avec le groupe local Centrica, est sur les rangs pour construire au moins deux nouvelles centrales au Royaume-Uni. Le premier réacteur doit entrer en service en 2018.


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