Nous pourrions vous parler d’autre chose que d’écologie
Mais la gravité et l’urgence de la situation nous obligent.
Reporterre, média à but non lucratif, publie au quotidien des articles sur l’écologie, en accès libre et sans pub.
Le média vit uniquement grâce aux dons de lecteurs comme vous.
Soutenez Reporterre, même pour 1€. Cela ne prend que deux minutes. Merci.
1 donateurs soutiennent Reporterre
Objectif de 16 000 donateurs avant le 3 janvier 2024
4 octobre 2013 à 06h00Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h22
Durée de lecture : 2 minutes
Samedi 5 octobre, les trois assemblées agricoles de la ZAD : ADECA, COPAIN 44 et Sème ta Zad, vous invitent à participer au chantier collectif de mise en culture de 24 hectares sur la zone. Ces parcelles, non cultivées en 2013, sont censées accueillir une des deux pistes de l’aéroport.
En cultivant ces terres ensemble, nous, paysan-ne-s impacté-e-s par le projet d’aéroport, paysan-ne-s solidaires installé-e-s à Bellevue et projets Sème ta Zad, tous occupants de la ZAD à notre manière, réduisons encore l’emprise d’AGO-Vinci sur la zone. Le coup de force des politiques à Bruxelles conforte notre détermination commune à empêcher tous travaux de commencer. Cela s’inscrit dans la continuité de la lutte sur ce territoire : refuser les expropriations, continuer à cultiver les terres, mener des batailles juridiques, construire des villages de cabanes, vivre sur une route, occuper la ferme de Bellevue, installer différents projets agricoles, penser la production de nourriture à l’échelle de la zone et au-delà ou encore mettre en place un « marché du carrefour de la Saulce libérée ». La récupération de ces parcelles, faisant coexister différents types d’agricultures, sera l’occasion d’expérimentations, de partage et de confrontation de différentes visions du monde, nous projetant une fois de plus bien au-delà de cette histoire d’aéroport.
Venez fêter cette nouvelle prise de terres aux mains d’AGO, au travers de chantiers collectifs, d’un repas et de discussions !
9h30 - RDV aux Ardillères 12h - Prise de parole et repas
Tout au long de la journée : Chantiers de mise en culture de différentes céréales, chantiers collectifs de plantation de haies et de drainage
Venez donc pelles, pioches et plants d’arbres* en main !
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.