29 avril 2014 à 09h14
Mis à jour le 29 avril 2014 à 14h20
Durée de lecture : 1 minute
A Grenoble, quatre brebis, un bélier et cinq agneaux broutent sur les pentes de la colline de la Bastille, depuis mardi 15 avril à quelques pas du centre-ville. Cette expérimentation doit durer trois mois avant d’être éventuellement étendue aux autres parcs de la ville.
Ces moutons bien spécifiques appartiennent à la race rustique des moutons de Soay. Une race en voie de disparition qui possède la particularité de s’adapter à tout type de terrain tout en se satisfaisant de faibles ressources en pâturage. Cette espèce avait déjà été utilisée dans plusieurs parcs lyonnais mais également pour l’entretien des gazons de la Citadelle à Lille.
Cette présence devrait permettre de maintenir la biodiversité, de lutter contre les risques d’incendie et de sensibiliser les visiteurs à la préservation de la nature en ville.
« Ces moutondeuses à gazon vont éviter le recours à une tonte humaine avec des machines thermiques. Si l’expérimentation marche bien, on verra si on peut les utiliser dans les autres parcs de Grenoble », a déclaré Pierre Mériaux, conseiller municipal au tourisme et à la montagne dans les colonnes du Dauphiné Libéré.
Si cette expérience demeure tout à fait intéressante, elle est loin d’être la première. Depuis une dizaine d’années, de nombreuses municipalités utilisent des ruminants pour tondre une partie de leurs espaces verts. Malgré tout, ces expérimentations sont soumises à plusieurs contraintes. Il faut que l’espace s’y prête : qu’il soit clôturé, peu fréquenté par le public et qu’il ne comporte pas de massifs de fleurs, dont les moutons pourraient se nourrir ! Ce qui restreint considérablement les terrains propices.
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