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Invitation à gâcher le dîner des oligarques

Le club Le Siècle se retrouve place de la Concorde, à Paris, le mercredi 26 janvier. Les citoyens y seront aussi.


INVITATION (à partager largement)
des Mercredis de la démocratie
à gâcher le mercredi de l’oligarchie
mercredi 26 janvier

à partir de 19h30 et jusqu’à 21h

sur le trottoir devant l’Hôtel Crillon, Place de la Concorde, Paris

Après le mercredi 27 octobre, après le mercredi 24 novembre, les citoyennes et citoyens sont invités à célébrer comme il se doit (œufs, farine, cotillons etc.) :

-  les oligarques du Siècle qui, réunis autour d’une bonne table, chaque quatrième mercredi du mois, veillent en toute transparence au bonheur de leurs sujets ;

-  Nicole Notat, l’immense syndicaliste intronisée présidente du Siècle.

SUS AU SIÈCLE !

À BAS L’OLIGARCHIE ! VIVE LAMOCRATIE !


Guerre des classes : reprenons l’offensive !

« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la
classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la
gagner »

Warren Buffet, milliardaire, New York Times, 26 novembre 2006.

Le 26 janvier, Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, passera la main à
Nicole Notat, ex-syndicaliste vendue, à la tête du Siècle. Tout un
symbole, à l’heure où sont démantelés les droits sociaux issus du Conseil
national de la Résistance (sécurité sociale, retraites, etc.), le code du
Travail (qui vient de fêter ses 100 ans dans l’indifférence générale) et
où la suppression définitive de l’ISF est dans les cartons du
gouvernement.

A l’heure où le peuple tunisien vient de mettre fin au règne de
l’oligarchie qui pillait son pays, il est temps de faire de même de ce
côté-ci de la Mediterranée.

C’est pourquoi, fidèle à sa devise : « Nous ne vous oublierons jamais »,
le CFC-BAP appelle à un nouveau rassemblement devant le dîner du Siècle le mercredi 26 janvier 2010 à 19h30, pour reprendre l’offensive dans la
guerre des classes.

http://www.homme-moderne.org/societ...

http://www.facebook.com/profile.php...

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« Qu’est ce que Le Siècle ? Il est né en septembre 1944 à l’initiative
d’un groupe de jeunes qui s’étaient connus durant l’Occupation et qui
avaient été profondément marqués par la faillite des institutions et des
élites qui avait abouti à la défaite et à l’occupation du pays. La paix
revenue, ils voulaient poursuivre leurs réflexions sur la rénovation des
institutions et la reconstruction du pays. […] Puisse Le Siècle perdurer
et poursuivre sa mission dans la sérénité : c’est un enjeu démocratique…
celui-là même qui a justifié sa création historique. »

Denis Kessler, « Le Siècle face à ses injustes critiques », Le Monde, 15
décembre 2010.


« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la
Résistance. […] Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y
emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le
gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles
paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut
de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la
Sécurité sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce
programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce
qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il
s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le
programme du Conseil national de la Résistance ! »

Denis Kessler, « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! », Challenges, 4 octobre 2007.


« La CFDT, nous l’avons assez dit, ne se situe pas par rapport à la
couleur d’un gouvernement. Elle n’est pas l’alliée des uns, elle n’est pas
l’adversaire des autres. […] Par expérience, il y a la colonne des "plus"
et la colonne des "moins" dans les deux camps. Globalement, voilà une
réalité en France, les politiques n’ont jamais pris la mesure de l’enjeu
que représentait une rénovation des relations professionnelles, une
capacité des partenaires sociaux à assumer leur rôle et leurs
responsabilités comme étant un facteur de leur propre intérêt politique. »

Interview de Nicole Notat, secrétaire générale de la CFDT, à Europe 1 le
27 mai 2002, sur le bilan de dix années à la tête de la CFDT.

« […] Mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau, que les
citoyens ont le sentiment, fût-il erroné, de subir une crise dont nous
sommes tous à leurs yeux les fautifs ? Comprenez-vous qu’aux aguets de
l’opinion, comme l’exige leur métier, les parlementaires n’ont qu’une
envie : prendre des dispositions sur les rémunérations qui seraient à
terme aussi destructrices pour l’efficacité économique que la loi de 1947
sur les loyers a pu l’être, pendant des décennies, sur l’immobilier ?
Ignorez-vous que la quête de boucs émissaires est une constante de notre
histoire et que 1789 se joue en 1788 ? Sentez-vous le grondement
populiste, la rancœur des aigris mais aussi le sentiment d’iniquité qui
parcourt, comme une lame de fond, le pays ? Acceptez-vous de méditer ce mot de la comtesse de Boigne, une habituée des révolutions : "Les peuples ont l’instinct de leur approche ; ils éprouvent un malaise général. Mais les personnes haut placées n’aperçoivent le danger que lorsqu’il est
devenu irrésistible" ? Un léger "retard à l’allumage" est pardonnable ; un
excès d’inconscience, non, surtout quand il s’assimile à une pulsion
suicidaire. Amis, de grâce, reprenez vos esprits ! »

Alain Minc, conseiller de Nicolas Sarkozy et membre du Siècle, « Lettre
ouverte à mes amis de la classe dirigeante », Le Figaro, 23 mars 2009


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