Jean Sarkozy a bien mérité son diplôme de fils à papa
Durée de lecture : 2 minutes
Le plan Jeunes du gouvernement fonctionne bien : la présidence de l’EPAD est proposée à Jean Sarkozy.
Le 8 octobre, on a pu apprendre que Jean Sarkozy briguait la présidence de l’Etablissement public d’aménagement du quartier d’affaires de La Défense (l’EPAD) pour remplacer Patrick Devedjian atteint par la limite d’âge.
Immédiatement se sont élevées des voix pour dénoncer qui son incompétence, qui le caractère népotique de la chose (Jean Sarkozy est accessoirement le fils de Nicolas Sarkozy, président de la République et ancien président du conseil général du 92).
Sauvons les riches tient à rappeler à ces contestataires que Jean Sarkozy, s’il n’a pas encore mené ses études de droit à leur terme, a déjà un diplôme, celui de fils à Papa.
Cette possible présidence honore d’ailleurs la mention Balkany décernée à l’impétrant à l’unanimité par le jury.
Surtout, cette possible présidence s’incrit dans le cadre du Plan Jeunes annoncé par le chef de l’Etat et Sauvons les riches s’en félicite. Les gauchistes et extrêmes centristes ont pu dénoncer le fait que l’on consacrait 5 fois moins aux restaurateurs qu’aux jeunes de moins de 25 ans ou que l’extension du RSA était en fait une mesure qui allait laisser de côté 98% des moins de 25 ans.
Mais là, force est de reconnaître que confier un établissement amené à jouer un rôle décisif dans le Grand Paris à une personne de moins de 25 ans est une belle preuve de confiance dans la jeunesse. Dans quelques années, quand Jean Sarkozy aura redressé la Défense et obligé quelques entrepreneurs de start-up (Bouygues, Vinci etc..), les mauvaises langues se rendront compte que ce pied-à-l’étrier-à-son-jeune était finalement la mesure la plus décisive du plan Jeunes de Nicolas Sarkozy.
Rendez-vous d’ici le 4 décembre pour une action-piqûre-de-rappel avant l’intronisation de Jean par ses pairs et par son père.