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L’Appel des appels

Unis, on est plus forts. L’Appel des appels continue avec succès.

L’Appel des appels rencontre un immense succès. C’est un fait. Et un signe. Celui de la nécessité actuelle de parole, de partage et de mobilisation.
La Journée du 31 janvier, au « centquatre » rue d’Aubervilliers, a été à la hauteur de ce besoin et de cette mobilisation. Plus de 1000 inscrits, une série de communications courtes réparties sur huit secteurs (information, culture, justice, médico-social, éducation, recherche et université, hôpital et soin « somatique », soin psychique et santé mentale), d’innombrables témoignages individuels et institutionnels venus de toutes parts, et, au-delà, l’expression d’un même malaise : celui de citoyens atteints dans leur identité et leurs exercices professionnels par une « politique de civilisation » dilapidant l’héritage de notre démocratie — les valeurs des Lumières autant que celles du Comité National de la Résistance.
Un lien social est maintenant à refonder, loin des dispositifs de normalisation et des faux prétextes du chiffre et de l’efficacité, un lien social refusant la « servitude volontaire » et ses conséquences assurées : voilà ce dont chacun a pu convenir, quel que soit son ancrage social et professionnel propre.

À la mesure du succès de cette Journée, à la mesure de l’enthousiasme et des espoirs qu’elle a su catalyser, sont à présent les risques de déceptions. Pour en avoir pleinement conscience, et bien y mesurer la responsabilité qu’ils y ont pris, les initiateurs de l’Appel des appels souhaitent maintenant que celui-ci se constitue en collectif susceptible de rassembler, de mutualiser et de donner écho aux manifestations de résistance qui se développent, ici et là, contre la normalisation sociale. À partir de là, ils entendent :
-  poursuivre la mobilisation citoyenne, permise par le recueil des signatures (62 000 signataires à l’heure où nous écrivons), et porter plus avant dans l’opinion publique le débat éthique sur lequel elle se fonde ;

-  soutenir la création de Comités Locaux d’échanges, de réflexions et d’actions transversales aux secteurs socio-professionnels qui se sont exprimés le 31 janvier ;

-  réorganiser progressivement le site de l’Appel des appels afin d’en faire tout autant une base de données et de témoignages qu’un lieu d’échanges et de dialogues (forum) ;

-  programmer, enfin, une nouvelle journée de rencontre, de travail et de partage des expériences, le 21 mars 2009.Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.

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LE TEXTE DE L’APPEL :

Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.

A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.

Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.

Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris.

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