8 février 2009 à 18h11
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 1 minute
Le Plan de relance ne doit pas servir de prétexte au doublement du tunnel du Fréjus
En Rhône-Alpes, dont les voies ferrées sont saturées par un trafic intense de TER, TGV et fret, 90% des crédits du Plan de relance vont à la route, contre moins de 10% au rail. L’essentiel des crédits routiers est consacré au deuxième tube du tunnel routier du Fréjus, présenté comme une galerie de sécurité. Pendant ce temps, rien pour le Lyon-Turin ferrovaire ni pour le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL), qui sont pourtant stratégiques pour absorber la croissance des trafics ferroviaires et permettre un report modal de la route vers le rail.
L’ADTC Savoie dénonce ce mauvais usage de l’argent public et réclame avec force une priorité au chemin de fer, tant pour les voyageurs que pour le fret.
L’ADTC Savoie approuve l’action en justice des associations « FRAPNA Savoie » (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature), « Vivre en Maurienne » et « Réagir », qui ont lancé une demande de référé suspension contre le doublement du tunnel du Fréjus auprès du tribunal administratif de Grenoble.
L’ADTC Savoie rappelle qu’au niveau national, le Plan de relance prévoit 400 M€ pour les infrastructures routières (dont plusieurs nouvelles autoroutes), 300 M€ pour les infrastructures ferroviaires et rien (zéro € !) pour les transports publics urbains, en totale contradiction avec les engagements du Grenelle de l’Environnement.
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