Le droit de respirer : l’outil légal au service de la justice climatique et raciale, Bagnolet (Seine-Saint-Denis)

La pollution de l’air en France est responsable de 48 000 décès prématurés par an, soit 9 % de la mortalité nationale.

Respirer tue, et les enfants des quartiers populaires sont les premières victimes des maladies respiratoires et des épisodes de pollution, comme l’ont montré l’UNICEF et le Réseau Action Climat dans un rapport publié en 2021. Ils vivent sur les territoires les plus pollués, ont le moins accès à des espaces verts, à des aires de jeux ou encore à des soins adaptés pour réduire leurs expositions et vulnérabilités.

Mais pourquoi la France, régulièrement condamnée à des amendes record, ne prend-t-elle toujours pas de vraies mesures pour améliorer la qualité de l’air ? Pourquoi continue-t-on de construire des échangeurs autoroutiers, d’artificialiser les terres et de détruire des jardins ouvriers dans ces quartiers ? Pourquoi accepte-t-on que l’air des logements des athlètes soit purifié pendant les jeux olympiques alors que les habitants de Seine-Saint-Denis respirent cet air quotidiennement ?

Enfin, qui sont les responsables de ces politiques de l’étouffement et comment les contraindre à agir ?

Partant de l’enjeu de la pollution de l’air, Fatima Ouassak, Goundo Diawara (Front de Mères), Inès Seddiki (Ghett’up), Nani Jansen Reventlow (Systemic Justice) et Gabriel Mazzolini (Les Amis de la Terre France) analyseront les liens entre les enjeux écologiques et le racisme systémique et des perspectives qu’offrent les litiges stratégiques dans la lutte pour la justice climatique et raciale.

Les prises de parole seront suivies d’un cocktail dinatoire.

NB : cet événement est gratuit mais le nombre de places étant limitées, merci de vous inscrire obligatoirement.