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14 mars 2018 / Vincent Le CoqDans « Projets publics, intérêts privés », Vincent Le Coq montre que le recul constant des libertés publiques et individuelles et la confiscation progressive de l’espace public font émerger une démarche proposant un modèle de lutte alternatif.
Face à des gouvernements déterminés à ne pas écouter le peuple, la contestation traditionnelle a perdu toute efficacité. L’application du droit par une justice influencée par l’idéologie du progrès et parfois au service d’intérêts privés rend le recours au juge bien souvent illusoire. Ces constats d’impuissance ont fait naître le zadisme, qui semble être aujourd’hui la seule lutte efficace.
De nombreux grands projets sont contestés par des initiatives citoyennes. Mais qu’en est-il des autres projets : la ligne ferroviaire Lyon-Turin, le stockage de déchets radioactifs à Bure, le Center Parcs de Chambaran, l’incinérateur d’Échillais… ? Cette liste s’allonge sans cesse, avec l’adhésion des élites politico-économiques, qui sous prétexte de croissance interdisent tout débat.
Ce recul constant des libertés publiques et individuelles et la confiscation progressive de l’espace public font émerger une démarche proposant un modèle alternatif. Embrassant l’ensemble des procédures, cet ouvrage fait un bilan quasi exhaustif des moyens mis en œuvre par les divers groupes de pression pour arriver à leurs fins et montre comment la mobilisation citoyenne peut encore espérer arrêter ce massacre de nos territoires.