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Les riches aussi ont droit à la dignité

« Parce que personne ne devrait être contraint de vivre la vie de la famille Grimaldi de Monaco. »

La manifestation syndicale du jeudi 19 mars verra l’apparition d’un tout nouveau collectif d’utilité publique : le collectif « Sauvons les riches », à bord d’un carrosse très simple.

Demander une augmentation du Smic et des minima sociaux pour les pauvres, c’est très bien. Mais n’oublions pas les riches ! Face aux inégalités, ce sont les riches qui sont en première ligne. Eux aussi ont droit à la dignité. Cocktails mondains, clubs privés, week-end aux Bermudes et courses au Bon Marché : la vie des riches et sa litanie de consommations ostentatoires les enferme dans une cage dorée.

Le collectif des sauveurs de riches tire la sonnette d’alarme et met en avant une indéniable expertise trop souvent taboue dans notre société obnubilée par le luxe.

A l’origine de la crise, l’appât du gain sans aucun frein des Madoff et Kerviel de tous les pays a détruit la confiance que nous pouvions (encore) avoir envers les institutions financières, entraînant l’économie mondiale dans leur déchéance.

Des données épidémiologiques constantes montrent une dépendance des riches au foie gras, à la cocaïne et à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
Ces phénomènes deviennent tellement graves que les gestionnaires de patrimoine proposent désormais des services d’assistance psychologique.
« Certains clients se sentent coupables d’avoir hérité de grosses sommes d’argent, peut-on lire sur le site lapresseaffaires.com, d’autres ont des problèmes de couples au sujet de l’argent et d’autres encore se demandent quoi donner à leurs enfants dans un monde où ils peuvent tout acheter. »
Des scientifiques ont même démontré que l’abus de richesse nuisait à… la sympathie !

Le tout nouveau collectif Sauvons les riches affiche une ambition modeste : répartir les richesses et sauver la planète. Mais, pour cela nous avons décidé d’interpeller les riches eux-mêmes, pour les sauver de leur vie clinquante, vulgaire et tellement triste.

Notre mission : ramener sur terre les Bernard Arnault, Serge Dassault et autres Jacques Séguéla. Parce que personne ne devrait être contraint de vivre la vie de la famille Grimaldi de Monaco.

Aux Etats-Unis, pays le plus touché par ce fléau, Barack Obama a été obligé de plafonner à 500 000 dollars par an (soit 32 000 euros par mois) les revenus des dirigeants d’entreprises aidées par l’Etat. Qu’est-ce qu’on attend pour faire de même ?

La grande majorité des citoyens ont du mal à boucler leurs fins de mois, certes, mais pendant ce temps là les riches roulent en carrosse rongés par la mauvaise conscience. Un carrosse de riches repentis au milieu du cortège de la CGT, arborant une banderole « Je suis riche, mais je me soigne »... Vous pensiez que c’était impossible ? Ce n’est que la première action du collectif « Sauvons les riches » !

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Rdv jeudi 19 mars 13 heures place de la République, à Paris,
puis tout le long du défilé.

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