27 mars 2011 à 16h16
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 1 minute
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche 27 mars à Tokyo et Nagoya pour exiger l’abandon des centrales nucléaires, après l’accident survenu à Fukushima. Dans un pays où traditionnellement les antinucléaires sont rares et ont peu d’audience, quelque 300 personnes s’étaient rassemblées à Nagoya à l’appel de lycéens inquiets de la situation à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi située dans le nord-est de l’archipel.
« Nous ne voulons pas d’un autre Fukushima », ont scandé les manifestants en demandant l’arrêt de la centrale d’Hamaoka, située à environ 120 km de Nagoya sur la côte sud de l’île de Honshu. Ce site, au-dessus d’une zone de subduction, est menacé d’être frappé un jour par un séisme majeur.
Portant des ballons en forme de coeur, les protestataires, parmi lesquels des parents avec leurs enfants, ont marché dans le calme jusqu’au bureau de la compagnie d’électricité Chubu, l’opérateur d’Hamaoka.
A Tokyo, environ 300 personnes ont défilé dans le quartier chic de Ginza en scandant des slogans comme « Nous n’avons pas besoin du nucléaire ».
Le gouvernement a prévenu que le danger d’une catastrophe était loin d’être écarté à Fukushima, où des fuites beaucoup plus radioactives que la veille ont été relevées.
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