En deux mois, 160 mégatonnes de carbone ont été relâchées dans l’atmosphère. - Twitter/BC Wildfire Service
En deux mois, 160 mégatonnes de carbone ont été relâchées dans l’atmosphère. - Twitter/BC Wildfire Service
28 juin 2023 à 13h42
Durée de lecture : 1 minute
Monde
Climat
Pollutions
La situation ne s’améliore pas au Canada. Deux mois après les premiers incendies dans la province de l’Alberta, 490 feux brûlaient toujours le 27 juin, alors que le pic de l’été n’est pas encore atteint. Plus de la moitié des incendies sont considérés comme hors de contrôle. Aucune province n’est épargnée, pas même le Québec ou la Nouvelle-Écosse, peu touchés habituellement. C’est d’ailleurs le Québec qui est aujourd’hui le plus frappé avec 112 feux actifs.
Rien que dans cette province, 1,3 million d’hectares ont déjà été incendiés. C’est cent fois plus que la moyenne des dix dernières années (10 000 hectares). À l’heure actuelle, les surfaces brûlées dépassent déjà la totalité de celles comptabilisées ces vingt dernières années, toutes confondues.
7,8 millions d’hectares partis en fumée
Au total, depuis le début du mois de mai, 7,8 millions d’hectares ont brûlé. Soit une superficie équivalente à l’Autriche. Plus de 100 000 personnes ont aussi été déplacées.
Selon l’observatoire européen Copernicus, 160 mégatonnes de carbone ont été relâchées dans l’atmosphère à cause des feux. Cela équivaut à 88 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre du Canada en 2021. À eux seuls, les feux canadiens représenteraient plus de 10 % des émissions mondiales de carbone liées à des incendies de forêt en 2022 (1 455 mégatonnes).
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