Des oiseaux, du sublime, un accouchement, d’autres oiseaux, des déchets nucléaires, la décroissance, des zoos… et une revue désormais reconnue d’intérêt général ! Le numéro 18 de la revue « Terrestres » est en ligne.
- Présentation de la revue par son éditeur :
Comment redécrire nos relations aux vivants, au paysage, à nos corps, au sous-sol ? Dans son numéro 18, la revue Terrestres s’intéresse à l’importance des oiseaux dans l’imaginaire écologique contemporain, aux questions posées par l’enfouissement des déchets nucléaires, à l’école catalane de la décroissance et à d’autres manières de politiser les corps et les paysages.
Ce numéro rassemble dix textes, pour nourrir la fin de l’année et imaginer les suivantes :
- Un appel à nos lecteur·ices pour soutenir la revue, à la suite de l’attribution du statut d’organisme d’intérêt général ;
- Une analyse de l’école catalane de la décroissance, dans l’héritage de Serge Latouche et de Joan Martinez Allier ;
- Le récit d’un accouchement, sous la forme d’une lettre de l’autrice à sa sage-femme, tissée de réflexions sur la médicalisation des corps ;
- Quelques planches de la BD Cent Mille ans, qui revient sur la lutte contre la poubelle nucléaire de Bure ;
- Une réflexion croisée, autour des récents ouvrages de Frédéric Keck, Vinciane Despret, Raphaël Mathevet et Arnaud Béchet, qui interroge l’importance d’une pensée depuis l’oiseau ;
- Un déplacement de la notion de territoire, depuis la fascination pour la compétition vers la description des interdépendances, à partir du dernier livre de Vinciane Despret, Habiter en oiseau ;
- Une traversée des politiques et des esthétiques du paysage, en compagnie de Jacques Rancière, de l’élitisme du sublime à la démocratie pastorale ;
- Une plongée dans l’histoire coloniale des zoos, qui interroge les liens entre impérialisme, contrôle et conservation, à partir du dernier livre de Violette Pouillard ;
- Un nouveau podcast, dans lequel vous pourrez écouter l’entretien entre Virginie Maris et Pierre Madelin, à propos de son livre sur les pensées du primitivisme et de l’effondrement ;
- Une analyse des transformations autoritaires de la gouvernementalité contemporaine. Et quelques pistes pour desserrer l’étau et orienter nos colères.
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