4 mai 2009 à 15h15
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 1 minute
A la mi-juin, la France aura importé plus de 83 000 tonnes de fraises. A deux ou trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, ces fraises sont transportées par des camions sur plus de 1 500 km.
L’agriculture intensive de la fraise, se fait dans le sud de l’Andalousie sur 6 000 hectares. La main d’eouvre marocaine mal payée est exposée aux produits (bromure de méthyl et chloropicrine) utilisés entre autre en dépit du protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone.
Une partie de la région est transformée en savane entraînant l’exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel.
2 000 hectares de forêt ont été rasés pour accueillir des plants de fraisiers poussant sous les 5 000 tonnes de plastique noir ! Les réserves d’eau ont été épuisées : d’où l’apparition d’usines de dessalement d’eau de mer sur les côtes andalouses.
La fraise espagnole est un symbole du massacre écologique : biodiversité, eau, pesticides, forêt, plastique, maladies.
Signez cette pétition et comme pour les pages jaunes, agissons pour que ça s’arrête.
Faîtes circuler l’info et les rubriques du site de Nicolas Hulot consacré à « l’opération fraises de printemps ».
Merci aux envoyés spéciaux du WWF et à Claude Marie Vadrot -Politis du 12 avril de nous avoir sensibilisées à ce massacre.
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