26 novembre 2013 à 07h42
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h23
Durée de lecture : 1 minute
« Une perspective nouvelle s’ouvre ainsi à nous : la construction d’une civilisation du temps libéré. Mais, au lieu d’y voir une tâche exaltante, nos sociétés tournent le dos à cette perspective et présentent la libération du temps comme une calamité.
Au lieu de se demander comment faire pour qu’à l’avenir tout le monde puisse travailler beaucoup moins, beaucoup mieux, tout en recevant sa part des richesses socialement produites, les dirigeants, dans leur immense majorité, se demandent comment faire pour que le système consomme davantage de travail – comment faire pour que les immenses quantités de travail économisées dans la production puissent être gaspillées dans des petits boulots dont la principale fonction est d’occuper les gens. »
André Gorz
3 textes remarquables est très actuels qui furent publiés dans Le Monde diplomatique :
- "Bâtir la civilisation du temps libéré"
- "Pourquoi la société salariale a besoin de nouveaux valets"
- "Leur écologie et la nôtre"
André Gorz pose la question d’une nouvelle civilisation : celle non plus de l’asservissement à la valeur du travail (la société de plein emploi des Trente Glorieuses n’est aujourd’hui plus possible) mais celle à l’inverse qui, parce qu’elle ouvre sur un temps libéré, modifiera radicalement nos manières de vivre. Il pose également la question du retrait de la nature et de l’environnement de la sphère marchande et de l’urgence de ne plus considérer l’économie comme la seule boussole de l’action politique.
Bâtir la civilisation du temps libéré, André Gorz, Editions Les Liens qui libèrent, 5.80€
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