Écologie et extrême droite, néolibéralisme et propriété… le nouveau numéro de la revue « Terrestres »

Par
Terrestres
6 juillet 2020 à 09h47,
Mis à jour le 7 juillet 2020 à 09h56
Durée de lecture : 2 minutes
Pour ce numéro 15, la revue « Terrestres » analyse ce que signifie « écologie » pour l’extrême droite, s’interroge sur ce que fait le néolibéralisme à l’écologie et à notre coexistence avec les virus ainsi que des conflits de territoire…
- Présentation de la revue par son éditeur :
Pour ce numéro 15, la revue Terrestres propose notamment d’examiner le sens de l’écologie de ce que pourrait bien être un écofascisme, de décrire d’autre manières d’habiter la Terre, de revenir sur les origines historiques du dérèglement écologique général à la fois lointaines, avec la paléontologie, mais aussi proches avec le néolibéralisme et son idéologie du développement…
Le dernier numéro Terrestres — revue des livres, des idées et des écologies réunit sept textes :
- La tentation écofasciste : migrations et écologie. Le philosophe Pierre Madelin analyse les rapports entre écologie et extrême droite, là où les questions de migration trouvent leur pseudo-justification dans l’écologie.
- La Tragédie de la croissance, une métaphysique du néolibéralisme. Agnès Sinaï relit le livre de Gilbert Rist, La Tragédie de la croissance, un des premiers en France à avoir proposé une solide critique de l’idéologie du développement.
- Une décennie de ZAD en Angleterre. Ces bonnes feuilles d’un livre de Earth First revient sur une longue expérience d’occupation en Angleterre.
- Pour un nouvel animalisme. Comment recoudre les déchirures qui ont coupé les hommes des autres vivants ? Cette lecture du livre du philosophe Baptiste Morizot tente d’y répondre en proposant de s’appuyer sur les passions.
- Faire face aux experts. Néolibéralisme et pandémie. Dans cet entretien, la philosophe Barbara Stiegler revient sur les modes du gouvernement néolibéral en temps de pandémie.
- Comment en sommes-nous arrivés là ? Quel est le rapport entre domestication des plantes et des animaux et l’avènement de l’État, et, par extension des macrostructures qui nous gouvernement ?
- La propriété privée au secours des forêts ? Depuis quelques années, des initiatives de « reprise de terre » se multiplient. Cependant la propriété privée peut-elle seulement constituer un outil pour soutenir cette tentative d’extension de l’espace des Communs ?