Habiter dans les arbres pour contrer l’étalement urbain

Balade près de Bayonne au milieu de cinquante éco-logements qui se dressent dans les bois, à hauteur de canopée.
La Canopée c’est un ensemble architectural péri urbain, investit par des trentenaires qui vivent presque dans les arbres.
Ces 50 logements répartis en petits ilots ou en maisons individuelles sur pilotis au milieu des arbres, tente de remédier aux risques que l’urbanisation galopante fait courir aux terres agricoles. La ville s’étend irrémédiablement, pour le cabinet de Patrick Arotcharen, il faut donc construire plus dense, mais aussi plus soft.
La densité permet de créer 70 logements par hectare, là où les zones pavillionnaires classiques n’en dépassent pas 10.
La douceur permet de préserver une nature pré éxistante à l’étalement urbain en construisant autour des arbres, de la végétation et avec le relief.
Et si la promiscuité que les jeunes familles veulent fuir parfois en quittant la ville était une inquiétude pour les architectes au début du projet, il s’avère qu’elle n’est pas un problème quand on préserve les espaces privés et qu’on peut s’approprier des espaces communs. Les habitants l’ont fait en bonne intelligence en fleurissant notamment les coursives au dessus du sol, les terrasses et les espaces verts.
Un signe pour le cabinet d’architecte que les habitants ont su faire leur cet habitat dans les arbres.