3 mars 2014 à 07h25
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h23
Durée de lecture : 1 minute
Ce livre montre que les exploitations économiques et environnementales sont indissociables et qu’elles sont imputables à une minorité accrochée à une idéologie réductionniste et court-termiste dangereuse. Débuté il y a cinq siècles avec l’expansion coloniale européenne, le saccage se poursuit aujourd’hui avec l’imposition planétaire du capitalisme productiviste.
Une dette écologique s’est dès lors accumulée sans jamais être intégrée dans les bilans financiers et sociaux. Elle est parfois évoquée timidement dans les discours de certains dirigeants politiques mais, malgré la succession de catastrophes industrielles ces dernières décennies, elle reste inaudible face à la doxa de la croissance.
Cette réalité impose la mise en place de solutions originales et radicales pour sortir des crises multiples que nous traversons et qui portent en elles les germes d’un effondrement civilisationnel. Evolution du droit à l’environnement, fin des mécanismes de domination économique mondialisés, relocalisation des instances décisionnelles et mise en place d’une démocratie réelle et participative ; ces solutions font échos aux nombreuses mobilisations qui secouent de plus en plus largement la planète, tout en évitant les messages culpabilisants dont nous sommes abreuvés au quotidien. Ce livre est un plaidoyer afin de vivre l’écologie connectée aux réalités économiques, sociales et spirituelles, pour le plus grand bien de l’humanité et de la nature.
- La dette cachée de l’économie, par Renaud Duterme et Eric de Ruest, éd. Les Liens qui libèrent, 208 p., 16 €.
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