Les lanceurs d’alerte, cibles des dominants

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- Présentation du livre par son éditeur :
Préface de Julian Assange
Les lanceurs d’alerte défrayent l’actualité depuis une dizaine d’années. Les cas emblématiques de Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer celles et ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Et pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning en prison, Stéphanie Gibaud, James Dunne, Céline Boussié et bien d’autres sont dans une situation précaire, attaqués dans des procès sans fin et lâchés par les États.
À travers des exemples concrets en France et à l’étranger, l’auteur détaille la vie d’une cinquantaine de lanceurs d’alerte et les raisons pour lesquelles les États, hommes et femmes politiques, l’institution judiciaire, l’Europe et les entreprises veulent leur peau.
La situation catastrophique des lanceurs d’alerte révèle que les démocraties dans lesquelles nous vivons sont de plus en plus dures avec les petits délits mais clémentes avec les dominants. La justice est au cœur de nos systèmes agonisants mais que les dominants ne veulent surtout pas les modifier tant ils en profitent.
La seule solution, pour Stéphanie Gibaud : se regrouper pour faire reculer l’impunité.
- En poste chez UBS France à Paris, Stéphanie Gibaud a joué un rôle décisif en dénonçant dès 2008 les pratiques de blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d’UBS AG (Suisse) avec la complicité d’UBS France. Elle reçoit en 2015 le prix « Anticor » et est nominée en 2015 pour le Prix Sakharov 2015, au côté de deux autres lanceurs d’alerte, Edward Snowden et Antoine Deltour. Figure de proue des lanceurs d’alerte français, elle milite pour leur protection en France et à l’étranger.
- La traque des lanceurs d’alerte, de Stéphanie Gibaud, éditions Max Milo, septembre 2017, 304 p., 19,90 €.