25 juillet 2023 à 15h45
Durée de lecture : 1 minute
Incendies
Monde
Au moins trente-quatre personnes ont péri dans les incendies survenus dans la nuit du 23 au 24 juillet, dans le nord et l’est de l’Algérie. Parmi les victimes, dix militaires ont été piégés par les flammes qu’ils tentaient de fuir. Quelque 1 500 habitants ont par ailleurs été évacués, le vent poussant le brasier en direction de leurs maisons.
Si la plupart des quatre-vingt-dix-sept départs de feu enregistrés dans le pays ont été maîtrisés, les « opérations d’extinction se poursuivent dans six wilayas (préfectures) », a déclaré le ministère de l’Intérieur. Le bilan humain provisoire pourrait donc encore s’alourdir. Pour tenter de libérer des flammes la forêt, le maquis et les récoltes, 8 000 agents de protection civile et un demi-millier de camions ont été déployés.
Chaque année, l’histoire se répète. En août 2022, les incendies avaient tué trente-sept personnes dans cette région. L’été 2021 avait lui été le plus meurtrier depuis plusieurs décennies, avec près de 100 victimes, notamment en Kabylie. Fin avril, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ainsi ordonné l’achat de six avions bombardiers d’eau, l’aménagement d’aires d’atterrissage d’hélicoptère et la mobilisation de drones.
Ce matériel ne suffira pas à stopper ces phénomènes extrêmes, dont la fréquence et l’intensité sont décuplées par le changement climatique. La canicule intense frappant cette région de l’Algérie assèche la végétation, et la rend plus vulnérable aux départs de feu. Ce 24 juillet encore, des pics de température à 48 °C y ont été observés.
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