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10 juillet 2020Le 9 juillet, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l’Assemblée nationale en première lecture.
Parmi les nombreuses mesures rejetées, dont la mise en œuvre aurait pu être voté dès maintenant :
l’intégration d’une composante poids dans le Malus pour l’achat de véhicules ;
la baisse de TVA à 5,5 % sur les billets de train ;
la mise en place de prêts à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu émetteur ;
l’élargissement des publics éligibles pour les aides à la rénovation performante ;
la mise en place des éco-conditionnalités « climat » véritablement contraignantes pour les entreprises qui reçoivent des aides publiques
l’augmentation des montants du Fonds vélo pour financer des pistes cyclables, etc.
WWF, Fondation Nicolas Hulot, Oxfam, Greenpeace, CCFD... toutes les ONG environnementales et de solidarité ont dit leur déception face à cet « échec » du gouvernement.
« Lors du vote de ce troisième projet de loi de finances rectificative, ce sont les propositions de la convention citoyenne pour le climat qui ont été examinées par la majorité, a par exemple déclaré Clément Sénéchal, de Greenpeace. Contrairement aux promesses d’Emmanuel Macron et malgré la nomination d’une nouvelle ministre de la Transition écologique, elles ont toutes été rejetées (...) À travers le rejet de ces deux mesures structurantes, c’est l’émergence effective d’une économie décarbonée qu’on refuse. Le monde d’avant siège dans l’hémicycle. »
« Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du gouvernement et de la majorité à l’Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, a quant à lui rappelé le Réseau action climat dans un communiqué. Malheureusement, cela ressemble à une fin de non recevoir. Encore une fois le virage écologique et social annoncé ne se traduit pas dans les faits immédiats ; il est repoussé à plus tard. »