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En brefTraités de libre-échange

Des militants ont recouvert des permanences de députés d’affiches anti-Ceta

Le 23 juillet 2019, l’Assemblée nationale ratifiait le traité de libre-échange avec Le Canada (Ceta) malgré la contestation de la société civile. Un an plus tard, le texte est toujours en attente de son passage au Sénat.

Tôt jeudi 23 juillet, les militant·es de Greenpeace France, Attac et de la Confédération paysanne ont recouvert les permanences des parlementaires ayant ratifié le Ceta, avec des slogans tels que « Hypocrite du climat » ou « Ceta ou climat, vous avez (mal) choisi ». Partout sur le territoire français, vingt groupes locaux se sont mobilisés pour demander aux sénateur·rices de retoquer le Ceta, et aux député·es de revoir leur copie.

Pour Greenpeace France, la Confédération paysanne et Attac :

Emmanuel Macron persiste dans l’erreur. Il ne s’est manifestement pas laissé convaincre par ses propres promesses, pas plus que par les expertises ou les citoyen·nes. Le Ceta est un traité climaticide qui porte gravement atteinte à la démocratie, à la possibilité même d’un avenir écologique. En ce jour anniversaire, nous exhortons les parlementaires de la majorité à sortir de leur torpeur docile et refuser d’assumer les inconséquences de l’Élysée. Le groupe doit taper du poing sur la table et donner suite à la demande de la Convention citoyenne pour le climat : abandonner immédiatement l’application provisoire de ce texte et le remiser définitivement aux oubliettes.

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