Plus tôt en juillet, l'Electra Fire a causé cet immense pyrocumulus au-dessus de la Californie. - Domaine public / CalFire
Plus tôt en juillet, l'Electra Fire a causé cet immense pyrocumulus au-dessus de la Californie. - Domaine public / CalFire
1er août 2022 à 16h28
Mis à jour le 1er août 2022 à 17h13
Durée de lecture : 2 minutes
Incendies
Il n’aura fallu que 48 heures. Entre le vendredi 29 juillet et le dimanche 31 juillet au soir, l’incendie « McKinney » a détruit plus de 20 638 hectares de la forêt nationale de Klamath, non loin de la ville de Yreka, dans le nord de la Californie (États-Unis), a annoncé l’AFP le 1ᵉʳ août. Comme le montrent de nombreuses photos et vidéos saturées de poussière et de flammes, de nombreuses habitations ont également été détruites, contraignant plus de 2 000 personnes à évacuer leurs domiciles. Alors que ce mégafeu, alimenté par des vents violents, progresse à toute vitesse, l’état d’urgence a été déclaré par les autorités samedi.
Si McKinney est le feu de forêt le plus important depuis le début de l’année dans cet État de l’ouest américain, la Californie qui connaît en ce moment des conditions de sécheresse extrême, a déjà été frappée par plusieurs incendies depuis le début de l’été. Entre le 22 et le 27 juillet, l’incendie « Oak Fire » a détruit par exemple 7 200 hectares de forêt et 41 maisons. Le 18 juillet, c’est « Agua Fire » qui a fait partir en fumée 420 hectares, avant d’être finalement circonscrit. Ces incendies, rendus plus récurrents et puissants à cause du dérèglement climatique, ravagent régulièrement la Californie depuis plusieurs années.
Pour la correspondante du Monde à San Francisco, prévenir et lutter contre les feux est aussi (et surtout) « une affaire de gros sous ». Et la Californie a pris tardivement conscience qu’elle était sous-équipée face aux monstres pyrotechniques qui la menacent. « Il y aurait moyen de limiter l’impact des incendies à condition d’y mettre le prix », indique la journaliste.
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