Tribune —
Le régime policier au quotidien
janvier 2008 à 22h15
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h21
Durée de lecture : 22 minutes
Rien ne vaut l’expérience concrète des phénomènes pour en comprendre la logique sous-jacente. A l’occasion d’un banal incident de conduite, le sociologue Francis Chateauraynaud découvre la violence de l’action policière. Ce qui le conduit à prôner la mobilisation contre « la levée continue des barrières de protection de l’ensemble de nos droits civils ».
Phénoménologie de l’abus de pouvoir ordinaire et de ses suites judiciaires
Après la nuit que j’ai passée en garde à vue (12-13 juin 2007) dans une annexe du commissariat du 9e arrondissement à Paris, je tiens à publier le récit et les observations qui suivent. Cette garde à vue (décision relativement grave de la part d’une autorité judiciaire) a été occasionnée par un non-événement de circulation. Mais la qualification pénale des faits veut que je sois poursuivi pour avoir « sciemment refusé d’obtempérer à une sommation de s’arrêter » émise par des agents de police. Etant sociologue, une fois les premières émotions écartées, une telle capacité de création de la délinquance ne me surprend pas outre mesure. Mais j’en viens aux faits... lesquels sont d’une banalité affligeante bien qu’ils suffisent, aux yeux du Parquet, à faire de moi un dangereux délinquant (il n’y a pas d’âge pour débuter après tout !)
Le mardi 12 juin 2007 vers 21h30, après être monté en métro dans le nord de Paris pour y récupérer le véhicule que j’avais prêté quelques jours à une amie, je rentrais tranquillement vers Montreuil. Manque de chance, non loin de la place Clichy, j’ai été pris dans un micro bouchon (c’est apparemment fréquent dans le quartier), un autocar de tourisme qui cherchait visiblement la place Pigalle bloquant ce qui ressemble à un rond-point. L’engin, immatriculé en Allemagne, était rempli de touristes émoustillés par leur arrivée dans le quartier chaud de Paname, et surtout me cachait la vue. De sorte qu’il m’a pour ainsi dire poussé dans un couloir de bus. Je me rappellerai longtemps de ce croisement : il s’agit en effet de l’endroit précis où le couloir de bus du boulevard de Clichy passe subitement de la partie droite à la partie gauche de la chaussée ! On peut s’y rendre, le spectacle est édifiant : un véhicule sur deux fait une embardée pour reprendre le bon couloir ; un véhicule sur 8 est pris dans le couloir (et il s’agit de statistiques en situation de rond-point dégagé). Bref, un excellent piège à con si l’on me permet l’expression. Seuls les riverains ou les habitués peuvent maîtriser un tant soit peu ce genre d’agencement. Bon, la belle affaire ! J’ai près de 30 ans de conduite, pas un seul accident sérieux à mon actif, très peu d’ « infractions constatées », encore plein de points à mon permis, je n’allais pas abandonner mon véhicule au milieu de la chaussée et partir en courant en proie à la panique. Circulez c’est une erreur ! Voilà en gros mon état d’esprit sur le coup. Oui mais, de l’extérieur ? « Espèce d’enfoiré hein, on a bien l’impression que tu l’as fait exprès, tu as voulu dégager plus vite hein ? Chauffard ! »
Quand je pense que j’ai dirigé une enquête et rédigé un rapport sur l’expérience ordinaire de la sécurité routière et que parmi les arguments le plus souvent opposés à la répression on trouve évidemment les problèmes d’aménagements des espaces routiers ! Bon enfin, ne mélangeons pas tout n’est-ce pas !
Le monde physique existe – même lorsqu’il découle d’une construction sociale !
En l’occurrence, d’un point de vue physique, une fois embarqué dans le couloir, je n’avais pas d’autre choix que d’aller jusqu’au prochain croisement puisque ce couloir-là est protégé – et je ne roule pas en 4X4. A la sortie de la courbe, j’ai aperçu des agents de police, lesquels regardaient dans la direction opposée (vers le nord). Après tout je ne faisais que passer et j’avais la ferme intention de reprendre la bonne file ! Qui aurait l’idée de s’arrêter tant qu’on ne lui a rien signifié ? Lorsqu’ils ont réagi, mon véhicule les avait dépassé ; voyant une certaine agitation dans mon rétroviseur, j’ai alors fait un signe cherchant à signifier que j’avais fait une erreur et que je regagnais la file normale ! Las ! Ils ont visiblement interprété le signe comme un « bras d’honneur » ! C’est ce que m’a dit un des agents, entre deux « Ta gueule, tu vas morfler mon salaud ! » dans la voiture de police, ajoutant : « C’était quoi ce geste hein, en plus tu as bu ! ». J’avais effectivement bu une coupe de Champagne au cocktail de la conférence Marc Bloch à la Sorbonne, de laquelle je revenais avant de récupérer ma voiture...
[Une description qui mêle l’avant, le pendant et l’après, l’interne et l‘externe, le comment et le pourquoi c’est difficile à lire n’est-ce pas ? Car plusieurs séquences se chevauchent, et pour le lecteur éloigné ça signe vite le délire... C’est une des contraintes de ce genre d’aventure : très vite on vous juge sur la forme de votre récit, pas sur les éléments de la situation ! Tout ceci est très socio-logique ! J’en reviens donc à l’enchaînement objectif des faits…]
Ma voiture étant immatriculée dans le 93, les policiers n’ont pas hésité et l’ont illico prise en chasse – ah ah mauvais calcul mon lascar tu pensais qu’ils étaient à pieds ; ça t’a fait bizarre de les voir surgir dans ton dos sirène hurlante ! Ben oui, après quelques centaines de mètres, j’ai eu droit à ce qu’on appelle une "arrestation musclée" . Le plus cocasse, en un sens, c’est que je me suis pris moi-même dans le piège. Car tout ce qui a suivi a pris sa source dans ce joli moment spécialement conçu pour les cours de sociologie interactionniste : lorsque face à la menace de deux pistolets brandis par des policiers particulièrement nerveux, j’ai reçu deux injonctions simultanées « Bouge pas ! » / « Descends de là ! » , j’ai cru bon de dire : « Je ne vais pas pouvoir faire les deux en même temps ! ». Il faut l’avouer, ce n’était pas une bonne idée de la ramener, d’autant que j’avais esquissé un geste afin de couper la musique de jazz (c’était Mal Waldron... ) en pensant qu’on allait parlementer calmement. Or, c’est oublier que nous sommes en guerre contre le terrorisme et que ce geste aurait pu me permettre d’atteindre une kalachnikov cachée dans la boîte à gants – il y a tellement de flics qui se font flinguer en France ces dernières années, on peut les comprendre, non ? Et pendant qu’on me tirait violemment par le bras, arrachant la ceinture de sécurité au passage, j’ai entendu la sentence : « toi tu vas passer une sale nuit ! ».
Quand j’ai dit que j’étais « fonctionnaire », un des flics à l’avant du véhicule m’a dit « C’est ça et moi je suis ministre de l’intérieur ! »... Sur le PV, je l’ai su plus tard, il est écrit : « Au vu de l’état d’euphorie de l’individu qui tenait des propos incompréhensibles de manière répétée, il a été mis en sécurité »... Et voilà donc le piège refermé sur ce pauvre intello qui, comble de l’ironie, ne prend quasiment jamais sa voiture à Paris !
Donc tout est allé très vite : extraction brutale de mon véhicule, puis menottes, insultes fines et variées, alcootest (lequel a donné l’invraisemblable résultat de 0.07 grammes ) ; et puis une authentique nuit d’enfer : attaché d’abord à un banc pendant des heures, insulté pour avoir simplement tenté d’engager la conversation avec les clients du jour, puis fouille intégrale (j’aurai au moins pu montrer mon cul à des poulets une fois dans ma vie !), mise en cellule sans rien à boire ni à manger, couché à même le sol, sans évidemment rien sur soi à part une chemise et un pantalon (prévention oblige…)... ; j’ai longuement parlé avec un jeune sénégalais, codétenu de circonstance, soupçonné, injustement selon lui, de « complicité de viol » (on l’accuse d’avoir « tenu la porte et surveillé les environs... », passons ). Ce garçon de 19 ans était fort sympathique et avait besoin de parler, il m’a donc raconté sa vie – on fait du terrain comme on peut n’est-ce pas... Puis l’audition tant attendue est intervenue à 4 heures du matin. Un « OPJ » fort peu sympathique qui essayait d’apprendre à taper sur un clavier tout en me posant des questions, pas toutes discrètes, a longuement insisté sur ceci : « Dans la vie il faut assumer ses actes Monsieur Chateauraynaud ». Bonne idée en effet. Il m’a aussi surpris en me demandant : « Les agents disent que vous rouliez à grande vitesse, que répondez-vous ? Ils sont assermentés comme vous savez... »... ben oui je roulais à 45 ou 50 km/h, soit la vitesse légalement autorisée ; par rapport à des types plantés sur un trottoir c’est très rapide en effet, mais je n’allais pas lui faire la liste des problèmes pratiques que permet d’éclairer la théorie de la relativité … Il n’a pas apprécié les mots d’esprit dont j’ai usé, notamment quand il a commencé à remplir le fichier destiné au STIC – mon sens de l’ironie me perdra. Bon, j’abrège. Il y a eu la séance de photos comme au cinéma et les empreintes digitales... l’ adn , ce n’est pas encore pour les crapules de seconde catégorie de mon espèce... même si ça ne saurait tarder.
Détail piquant si j’ose dire, la cellule que j’ai fini par partager avec deux autres personnes, couchées à même le sol, a été gazée vers 5 heures du matin pour faire taire le nouveau patient trop impatient, lequel hurlait quelque peu il est vrai, et demandait à être libéré (n’importe quoi !), mais avait surtout le tort d’être lui aussi d’origine africaine et « déjà connu des services de police ». Je n’ai évidemment pas dormi. J’ai obtenu après plus d’une heure de haute lutte qu’on me sorte de la cellule devenue irrespirable et j’ai retrouvé le banc et les menottes.
Le début de matinée a été long mais je dois dire que l’équipe du matin s’est révélée plus courtoise que celle de la nuit. Et, figurez-vous, j’ai eu droit à quelques biscuits !
J’ai finalement été libéré à 11 heures, avec une convocation devant le Procureur de la République. J’ai mis une demi-heure à ranger mes affaires en vrac. On m’a remis les clés de ma voiture, qui n’était pas à l’emplacement indiqué et que je suis donc allé récupérer comme il se doit à la fourrière la plus proche (136 euros pour 2 heures, c’est rentable).
Grâce aux « procédures alternatives », on peut acheter son délit et continuer à vivre normalement
(une belle idée d’économiste pour rentabiliser la justice).
Je passe sur quelques scènes intermédiaires avec différents protagonistes secondaires de ce psychodrame (avocat, greffier, secrétariat du commissariat que j’ai tenté de recontacter pour avoir le PV d’audition, etc.). En septembre je me suis rendu à la convocation du délégué du procureur, dans les locaux de la section dite de « composition pénale » permettant le « traitement en temps réel » des « procédures alternatives ». J’y allais en confiance : un avocat m’avait dit : « Il va vous faire un rappel à la loi et puis ce sera classé »… J’ai donc rencontré un homme proche de la retraite, fort courtois mais débordé et passablement fatigué. Après avoir quelque peu compati, ironisé et soupiré (« Ah que voulez-vous on a embauché des types qui jouent aux cow-boys et à qui on dit de faire du chiffre, voilà le résultat ! »), il m’a demandé de signer un papier stipulant que je reconnaissais les faits, ce qui me permettait, honneur insigne, d’échapper au jugement : « 200 euros, l’affaire est bouclée, c’est ce qu’il y a de plus simple entre nous, bon vous avez un casier naturellement, mais vu votre profession ça n’a pas d’incidence ! ». Après un délai de réflexion, j’ai refusé cet arrangement. 200 euros c’est un prix scandaleux pour une chambre sans lit et sans toilettes, même dans le 9e arrondissement ! Surtout, il n’était pas question de reconnaître les faits tels que décrits par mes cow-boys...
Voilà où on en est. La nouvelle convocation est arrivée par huissier le 12 décembre 2007, lequel huissier, en bon professionnel, a déposé chez moi une lettre m’invitant à retirer une lettre RAR à la Poste laquelle contenait un avis indiquant qu’une convocation authentique avait été déposée à la mairie de Montreuil – où je me suis rendu pour la retirer. Au document officiel me précisant la date de l’audience dans la salle de la 14e chambre mais devant la 30e chambre, était jointe une facture de l’huissier. On me précisait bien toutefois que je ne devais pas la régler tout de suite. Il y avait aussi une longue liste de documents à prendre avec moi le jour de l’audience – au cas où je serais condamné !
Que faire ?
Le jugement du tribunal correctionnel aura donc lieu le 25 janvier 2008, à 9h au Palais de Justice de Paris, 4 bd du Palais. Je plaiderai moi-même en me contentant de relater ma version des faits – je l’avais déjà consignée par écrit, sous une forme contrôlée par des amis juristes (pas cette version-ci) et adressée au Procureur dès la fin juin, bien avant la première convocation qui était fixée au 21 août (qu’est-ce qu’on rigole en Sarkozie : dans les parquets, on travaille plus pour punir plus, même pendant les vacances d’été !). Mais le délégué du procureur n’a pas lu ce courrier. Lors de notre rencontre, il a vaguement marmonné que la pièce était associée au dossier mais n’avait pas été numérotée… Des choses qui arrivent… A quoi ça tient... Et puis bon, s’il commence à lire la prose envoyée par tous les repris de justice d’Ile de France !
Devais-je alerter les médias dès le début de cette affaire ? J’ai longuement hésité mais j’ai préféré, jusqu’à ce début janvier, ne rien publiciser. Il faut dire que j’ai eu autre chose à faire et que j’ai tout mis en œuvre pour éviter de ruminer cette histoire. Le pragmatisme me contraint à adopter un « profil bas » le jour de l’audience (le code prévoit jusqu’à 3 mois de prison ferme pour le délit de refus d’obtempérer…) et on m’a prévenu que les procureurs et les juges parisiens ont du mal avec les « intellos » , qu’il ne faut surtout pas les énerver avec des généralités… Et, à vrai dire, passer pour une victime typique du sarkozysme, ça me gave, comme on dit dans le Sud. Je ne m’appelle pas Guillaume Dasquier. Cela dit, il y a bien de quoi s’interroger. C’est pourquoi j’ai rendu accessible ce récit et ces quelques observations. Je ne fais qu’user de ma liberté d’expression. Si ça tourne mal on avisera.
Quelle leçon tirer de cette histoire ?
Mon cas peut être traité comme une affaire individuelle, une anicroche ou un malentendu ; mais il n’en reste pas moins que cette affaire s’est produite en juin 2007 et qu’elle était assez improbable auparavant, du moins sous cette forme. Allons droit au but : un régime policier et autoritaire s’est installé tout en distillant dans de multiples milieux une micro-terreur, assez difficile à politiser telle quelle – et qui prend forme elle-même sur des peurs et des aspirations diffuses. Je ne pense pas que tout vienne d’en haut et que le pouvoir de contrôle de l’ omniprésident élu en mai 2007 soit si puissant, on le voit tous les jours avec la ronde constante des dossiers et des tours de passe-passe médiatiques. Mais, sa forme particulière de rapport aux autres donne l’exemple et les pandores de base ont besoin d’un modèle – tout le monde a été sidéré par l’affaire du Kärcher, celle de l’agression des paparazzi du lac de Wolfeboro ou plus récemment celle de l’échange virulent avec un marin-pêcheur, donnant l’image d’une petite frappe bien plus que d’un homme d’Etat. Dans ce contexte, le fait d’être un intellectuel aggrave son cas. Ainsi, un ami m’a dit : « Arrête, un truc comme ça ce n’est pas possible, c’est que tu les as provoqués, t’as voulu jouer à l’intello plus malin, ça les a chauffé, et pour eux tu es un lascar comme un autre, ils ont voulu te donner une leçon » (celui-là je lui apporterai volontiers des oranges à l’occasion...). La politisation ça passe aussi par l’ accumulation des cas. Il suffit de collectionner un peu les événements pour voir que les abus de pouvoir se multiplient.
C’est pourquoi, sans aller jusqu’à basculer dans la dramaturgie qui est souvent de mise dans les milieux militants ou activistes, j’invite tous les citoyens ayant encore un peu de bon sens et de goût pour la liberté (et un dégoût corrélatif pour la surenchère sécuritaire) à une vigilance constante sur la façon dont l’appareil policier resserre les mailles de ses filets. Nous devons refuser d’entrer dans le système asymétrique et abusivement répressif qu’on nous prépare. Ce n’est pas seulement parce qu’à la prochaine anicroche on dira de moi que je suis « connu des services de police » que j’éprouve une certaine inquiétude. C’est la transformation de notre sens de la réalité qui est en jeu.
Un collègue m’a écrit dans un mail, sans connaître les détails de l’affaire : « Je ne vois pas le rapport avec la politique sécuritaire, tu as commis une faute et tu dois la payer, quoi de plus normal ? » Le retour de la morale est une aubaine pour le nouveau système, évidemment – et Sarko étant du genre insatisfait, la morale doit même céder la place à la religion ! A chaque fois on lit « une limite a été franchie »... mais le processus se poursuit. Pour ce qui est de l’appareil répressif, on ne voit pas comment faire machine arrière, d’autant que la plupart des acteurs sont eux-mêmes pris par la logique de ce système sécuritaire. Par exemple, même chez les journalistes consciencieux quand on lit le prédicat, forcément négatif, « connu des services de police », on considère que c’est de l’ordre de la factualité : c’est un trait qui se lit comme un « mauvais signe » et à toute interrogation on se verra opposer : « Quand on n’a rien à se reprocher, on n’a pas peur de la police et des contraintes de sécurité... ». Pour dire les choses encore plus crûment : voilà à quoi sont dressés les petits cognes sous-éduqués qu’on a recrutés pendant les années qui ont précédé l’élection de leur chef : élargir le cercle des primo-, proto-, crypto-délinquants ; balayer les formes de régulation ordinaires, sources de contre-pouvoir (cf. la police de proximité...). C’est pourquoi il faut impérativement reprendre le contrôle des interactions ordinaires, dans la rue, le métro, les lieux publics, les quartiers, les entreprises ! Face à des situations de trouble ou d’anicroche somme toute ordinaires, il importe de défendre le droit à l’erreur, à la discussion, à l’humour-ironie. Dans certains contextes, il va falloir soutenir, pratiquer, revendiquer l’insoumission. Et bien sûr développer, même si ce n’est pas toujours facile (on le voit dans le cas dramatique des sans-papiers), la mobilisation collective. Si chacun traite ses affaires comme des anecdotes locales sans conséquence ou gère sa propre culpabilité, en la monnayant d’une manière ou d’une autre, nous n’aurons plus rien à opposer à la levée continue des barrières de protection de l’ensemble de nos droits civils.
Un grand merci à ceux/celles qui ont pris la peine de lire ce témoignage jusqu’au bout, surtout si ce n’était pas le motif initial de visite de cette page...