30 novembre 2013 à 09h46
Mis à jour le 10 mars 2015 à 09h22
Durée de lecture : 2 minutes
Un amendement à la loi de finances avait un effet incitatif à l’artificialisation des sols, comme l’expliquait récemment Reporterre : cet article 18 a été supprimé au Sénat le 25 novembre contre l’avis du gouvernement.
Moins bonne nouvelle pour l’environnement, les nombreux amendements déposés par EELV (Europe Ecologie Les Verts), notamment sur le gazole, les cartes grises, le régime Censi- Bouvard (qui facilite la spéculation immobilière), et celui déposé par le sénateur Marini sur les déchets sont tous rejettes.
Quant à l’Assemblée, elle a de son côté adopté début novembre un amendement facilitant la création de golfs : il spécifie qu’il sera possible d’« exonérer les terrains de golf de taxe foncière sur les propriétés bâties au titre de 2014 pour la part qui leur revient », perte de recettes qui sera compensée par l’Etat, notamment « par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts ». Faut-il rappeler (oui, hélas, il le faut) que les golfs s’installent sur des terres agricoles, et engendrent des consommations d’eau et d’herbicides très importantes ? Voir ici la propagande chez les élus en faveur des golfs et l’enquête de nos amis de Basta ! sur ces golfs qui dévorent les terres.
L’amendement était proposé par MM. Emmanuelli (PS, Landes), Juanico (PS, Loire), et Launay (PS, Lot). « Adopté ! »
Notons aussi que le comité de pilotage de la grande réforme fiscale annoncée par le premier ministre réunit les ministres du Budget, de l’Economie et des finances, du Travail, des Affaires sociales - mais pas celui de l’Ecologie...
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner