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16 mars 2016Mercredi 16 mars, le comité des pêches de Bretagne, par la voix de son président, Olivier Le Nézet, a lancé un appel au « blocage symbolique des ports » afin de protester contre la possible adoption par les députés d’un amendement interdisant le chalutage profond.
L’amendement, qui devrait être discuté jeudi 17 mars à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité, prévoit l’interdiction du chalutage en eau profonde, une méthode de pêche connue pour être très destructrice.
Mais les pêcheurs craignent, « vu le flou de la mesure », qu’in fine, le texte conduise à l’interdiction totale du chalutage, « soit la disparition de toute une filière économique ». Il y aurait près de 600 chalutiers en Bretagne.
Pour l’association Bloom, cette interdiction « est une évidence et une mesure de bon sens politique ». Sur son site, elle rappelle que cette méthode de pêche non sélective qui consiste à tirer d’immenses filets lestés sur les fonds marins « arrache tous les organismes constituant le relief sous-marin ainsi que l’ensemble des espèces rencontrées. »
« Si l’amendement est adopté, il faut s’attendre à un mouvement dur des pêcheurs », nous a indiqué par téléphone Jean Piel, du comité des pêches de Bretagne.
Source : Reporterre