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Pour surveiller, réprimer et punir, les États s’appuient désormais sur les citoyens

Les États s’appuient de plus en plus sur les citoyennes et les citoyens pour surveiller, réprimer et punir. Ces injonctions sécuritaires et cette obéissance citoyenne sont décryptées par Vanessa Codaccioni dans « La société de vigilance ». Résultat : une institutionnalisation de la surveillance mutuelle et la délation.

  • Présentation du livre par son éditeur :

Partout dans le monde, les populations sont incitées à se mobiliser pour assurer leur propre sécurité et celle de leur pays. Partout, les appels à la vigilance et à la responsabilité individuelle se multiplient, tandis que les États s’appuient de plus en plus sur les citoyennes et les citoyens pour surveiller, réprimer et punir. Au travail, sur internet, dans la rue, à l’école, au sein de la famille.

Prolongeant ses travaux sur la répression, Vanessa Codaccioni retrace l’avènement de ce phénomène. Elle montre comment de nombreux dispositifs tendent à utiliser les populations à des fins sécuritaires, à impulser des comportements policiers, espions ou guerriers en leur sein et à institutionnaliser la surveillance mutuelle et la délation. Ces injonctions sécuritaires visent à obtenir l’obéissance citoyenne et à légitimer la répression.

  • La société de vigilance — Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires, Vanessa Codaccioni, éditions Textuel, 160 p., 15,90 euros.

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