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5 décembre 2018À l’occasion de la COP24, Germanwatch a publié, mardi 4 décembre, son indice mondial des risques climatiques (Climate Risk Index). Ce rapport annuel montre les coûts, pour chaque pays, des conditions climatiques dites extrêmes.
Selon l’indice, la France occupe le 18e rang des pays les plus vulnérables aux intempéries extrêmes avec une moyenne de 1.121 décès par an, sur une période de 20 ans, de 1998 à 2017.
Les effets liés aux intempéries en 2017 ont été les plus importants jamais enregistrés. En effet, au total, en 2017, 11.500 personnes sont mortes à la suite de phénomènes météorologiques extrêmes et les dommages économiques se sont élevés à environ 375 milliards de dollars.
Au cours des 20 dernières années, plus de 525.000 personnes ont été tuées par plus de 11.500 événements météorologiques extrêmes. L’intensité accrue des tempêtes fait des ravages, en particulier dans les pays les plus pauvres du globe. Sur la période 1998 à 2017, le Porto Rico, le Honduras et le Myanmar ont été les plus touchés alors que le Porto Rico, le Sri Lanka et la Dominique ont été les plus durement touchés l’année dernière.
La vulnérabilité des pays les plus pauvres devient visible via une lecture sur le long terme de l’indice : huit des dix pays les plus touchés entre 1998 et 2017 sont des pays en voie de développement ayant un revenu moyen par habitant faible. Mais les économies industrialisées et émergentes doivent également agir davantage pour faire face aux conséquences climatiques dont elles souffrent de plus en plus.