16 septembre 2022 à 15h44
Mis à jour le 16 septembre 2022 à 17h21
Durée de lecture : 1 minute
C’est l’abandon d’un projet qui fait polémique depuis vingt ans. À Nantes (Loire-Atlantique), l’Arbre aux hérons ne verra jamais le jour. Cette structure métallique végétalisée de 35 mètres de haut, faite de bois et d’acier, devait à la base coûter 35 millions d’euros. Un budget réévalué à 80 millions d’euros.
« Cette augmentation considérable du coût du projet doit être regardée à l’aune des urgences sociales et écologiques. Un tel projet à 80 millions ne nous apparaît pas compatible ni avec ce qui doit être engagé ni avec ce qui peut être compris par les habitantes et les habitants », a réagi Johanna Rolland, la maire socialiste de Nantes dans les colonnes du Parisien.
De nombreuses associations écologistes luttaient contre cet « arbre » depuis des années. « Les habitants et les écologistes l’emportent face à une mairie sans pouvoir ni projet », a déclaré l’un des collectifs d’opposants Nantes en commun dans un communiqué de presse.
Mahel Coppey, conseillère métropolitaine Europe Écologie-Les Verts (EELV), a salué « une décision à la fois courageuse et de bon sens » dans France 3.
8,5 millions d’euros avaient déjà été investis dans ce projet, dont 4,5 millions d’euros pour la métropole, 3 millions de dotations et 1 million d’euros de l’État. Le groupe local Anticor 44 avait dénoncé l’opacité du montage financier.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre