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1er mars 2017L’association des Amis de la terre, dans un rapport publié mercredi 1er mars, en collaboration avec Rainforest Action Network et Save RGV from LNG (Save Rio Grande Valley from liquefied natural gaz), une association communautaire locale, accuse la banque française BNP Paribas de continuer à financer des projets liés aux énergies fossiles. BNP Paribas soutiendrait le financement d’un terminal d’exportation de gaz de schiste, Texas LNG, situé dans la vallée du Rio Grande, aux Etats-Unis. « Si la BNP se retire, il y a peu de chances que le projet puisse être mené à son terme », espère Lucie Pinson, chargée de campagne des Amis de la terre.
Texas LNG est un des soixante projets de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié proposé par l’industrie en Amérique du Nord afin d’écouler la surproduction de gaz de schiste, expliquent les trois ONG. Et selon elles, la banque serait au cœur du processus de financement, cherchant les fonds pour ce projet de liquéfaction et d’exportation, « d’un coût d’environ de deux milliards de dollars ». Ce projet menacerait l’économie, les emplois locaux et constituerait une menace pour l’ocelot, un félin déjà menacé.
« En août 2015, il n’y avait plus que 53 ocelots dans tout le Texas, et ils étaient nombreux dans la pointe sud de l’Etat, là où les installations pour l’exportation de GNL sont prévues », écrivent les auteurs du rapport, se référant aux chiffres donnés par l’administration fédérale en charge de la biodiversité (US Fish and Wildlife Service, juillet 2016).