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En brefEau et rivières

L’exploitation du krill de l’Antarctique est néfaste, alerte Greenpeace

Dans une publication intitulée Licence to krill, le monde mal connu de la pêche antarctique, parue le 13 mars, l’ONG Greenpeace alerte sur les conséquences de la pêche au krill dans les eaux antarctiques.

Ce minuscule crustacé, principale source de nourriture des cétacés et de nombreux habitants des eaux polaires, finit de plus en plus dans les assiettes humaines et les estomacs de poissons d’aquarium. Les consommateurs américains, australiens, allemands, britanniques apprécient l’huile de krill en tant que complément alimentaire riche en acides gras-omega 3. Depuis fin 2011, l’Union européenne autorise l’utilisation du petit crustacé dans certains produits laitiers, matières grasses à tartiner, sauces, céréales de petit-déjeuner, plats diététiques… Il entre aussi dans la composition de cosmétiques. Et ce, en dépit de la Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), chargée de veiller à la préservation de l’environnement polair.

Or, la présence de navires de pêche industrielle dans les eaux antarctiques perturbe non seulement l’alimentation des espèces marines, mais également leur écosystème. « La pêche au krill prend place dans des régions qui avaient été transformées en sanctuaires océaniques, rappelle le communiqué de Greenpeace. En même temps qu’elle prive les animaux marins d’une source d’alimentation vitale, la pêche du krill industrielle contient de graves risques environnementaux dans ces eaux immaculées. Des marées noires ou des incendies de navires menacent le fragile habitat de la faune de l’océan Antarctique. »

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