Dans un discours remarquable, dont nous présentons la vidéo, le ministre président de la Wallonie, Paul Magnette, explique pourquoi la région refuse de valider le Ceta.
Voici pourquoi la Wallonie refuse le CETA
Intervention du ministre président wallon Paul Magnette annonçant son refus de valider le Ceta :
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a donné à la Belgique jusqu’au sommet européen des 28 dirigeants de l’UE à Bruxelles vendredi 21 octobre pour donner son feu vert au Ceta, traité de libre échange avec le Canada, lors d’une conférence de presse ce mardi 18 octobre.
« Il doit y avoir un accord vendredi, lors du sommet européen (...) Nos amis canadiens ont besoin de savoir s’ils doivent réserver leurs billets ou pas », a déclaré Mme Malström, interrogée par une journaliste pour savoir si la date butoir était fixée au sommet de l’UE à Bruxelles. La signature du traité avec le Canada est quant à elle prévue le 27 octobre. « Si nous ne parvenons pas à avoir d’accord, alors il n’y aura pas de sommet (du 27 octobre) », a prévenu Mme Malström.
Le refus du Ceta la semaine dernière par les francophones de Belgique, unique en son genre dans toute l’Union européenne, a bloqué le feu vert du royaume et déclenché une intense activité diplomatique : les ministres du Commerce des 28 étaient en effet censés donner ce mardi 18 octobre à Luxembourg leur accord à la signature du traité. Celle-ci doit avoir lieu le 27 octobre, lors d’une rencontre UE-Canada à Bruxelles, en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Vendredi 14 octobre, la Wallonie, région francophone de Belgique, avait signifié son refus du Ceta, bloquant son acceptation par le royaume.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.