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En brefOcéans

La haute mer en quête d’un traité de protection

Les États membres de l’ONU ont jusqu'au 3 mars pour trouver un traité de protection de la haute mer.

Vont-ils y arriver cette fois-ci ? Depuis le 20 février, les États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) sont réunis à New York pour tenter d’accoucher d’un traité de protection de la haute mer. Objectif, atteindre 30 % de zones protégées en haute mer d’ici 2030, contre 1 % seulement aujourd’hui. Ils ont un peu moins de deux semaines, jusqu’au 3 mars, pour y parvenir.

Après plus de quinze ans de discussions informelles puis formelles, c’est la troisième fois en moins d’un an que les négociateurs se retrouvent outre-Atlantique pour une session censée être la dernière. Mais cette fois, un optimisme prudent semble de mise pour que cette session soit la bonne, encouragé par l’accord historique conclu en décembre à Montréal lors de la COP15 sur la biodiversité, a estimé l’AFP.

Lire aussi : Protection de la haute mer : « Il reste encore beaucoup de travail »

« Les océans sont source de la vie sur Terre. C’est leur sort qui est en jeu dans ces négociations. Les scientifiques sont catégoriques : il faut protéger au moins 30 % des océans d’ici à 2030 pour éviter une catastrophe, rappelle Laura Meller, chargée de campagne océans pour Greenpeace Nordic, dans un communiqué. Nous nous réjouissons que les gouvernements aient adopté l’objectif “30x30” l’an dernier, mais cet objectif restera un vœu pieux s’il n’est pas accompagné d’actions concrètes. »

La haute mer commence là où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 kilomètres) des côtes, et elle n’est donc sous la juridiction d’aucun pays. Menacée par le changement climatique, les pollutions en tous genres et la surpêche, elle fabrique notamment la moitié de l’oxygène que nous respirons et limite le réchauffement en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.

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