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En brefMines et métaux

Le Chili veut nationaliser ses mines de lithium

Un bassin sur un site de production de lithium de l'entreprise SQM, dans le salar d’Atacama au Chili.

Le président du Chili, Gabriel Boric, a annoncé vouloir nationaliser une partie de la production de lithium jeudi 20 avril.

« Plus d’exploitation minière au bénéfice d’une minorité. Nous devrions être capables de répartir les richesses de notre pays entre tous les Chiliens », a-t-il déclaré dans son discours. Il a également annoncé que ce processus de nationalisation sera réalisé avec la participation et l’implication des communautés locales vivant autour des mines.

Le 2ᵉ producteur mondial

Avec 39 000 tonnes produites en 2022, le Chili est aujourd’hui le second le second producteur mondial de lithium, derrière l’Australie qui en produit 61 000 tonnes. En 2022, ce minerai extrait dans le salar d’Atacama, est devenu la seconde production contribuant le plus au PIB du pays après le cuivre.

Actuellement la production dépend de deux entreprises privées. La Chilienne SQM, à l’origine compagnie nationale et ensuite privatisée, puis l’Étasunienne Albemarle, la plus grande entreprise de lithium du monde, qui opère aussi en Australie et en Chine.

Indispensable aux voitures électriques

Cette annonce a inquiété les principaux dirigeants de l’industrie qui ont mis en garde contre « une rupture de la chaîne d’approvisionnement vers le milieu de la décennie. »

Le lithium est un minerai devenu indispensable à ce qu’on appelle la transition énergétique, notamment pour la fabrication des batteries des voitures électriques.

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