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En brefTraités de libre-échange

Le Mercosur serait un « bon » accord selon Macron, mais avec des « lignes rouges »

Lors de ses vœux au monde agricole hier jeudi 25 janvier, Emmanuel Macron a indiqué que l’accord de libre-échange en discussion avec le Mercosur « peut être bon si nos lignes rouges sont tenues ». Le président de la République prononçait un discours dans le Puy-de-Dôme à Saint-Genès-Champanelle.

L’accord est en cours de négociation entre l’Union européenne d’une part et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay d’autre part. Emmanuel Macron doit exposer ce vendredi 26 janvier 2018, à son homologue argentin Mauricio Macri, les « lignes rouges » que la France ne souhaite « pas dépasser », en particulier dans le secteur de la viande de bœuf. Il a tracé au moins deux lignes rouges : « On ne peut pas prendre des accords qui favorisent un acteur industriel ou agricole à des milliers de kilomètres qui a un autre modèle social ou un modèle environnemental qui fait le contraire de ce que nous imposons à nos propres acteurs. »

Ces annonces ont suscité la « stupeur » et la « colère », assure la Fédération nationale bovine, dans un communiqué diffusé jeudi soir. « Cette décision est aussi incompréhensible que dangereuse pour notre filière, lance Bruno Dufayet, le président de la FNB. Nous déplorons l’incohérence totale dont fait preuve le gouvernement qui déclare, dans le même temps, vouloir valoriser un modèle d’élevage français durable, herbager, vertueux, aux garanties incomparables sur le plan sanitaire et efficace dans la lutte contre le changement climatique… et importer de façon massive des viandes répondant à des standards opposés. »

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