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Radars antibruit : les tests commencent

Circulation à Rouen.

Sept collectivités vont tester des radars sonores. Prévu par la loi d’orientation des mobilités votée en 2019, un décret paru au Journal officiel le 4 janvier précise les modalités de cette expérimentation visant à limiter la pollution sonore des véhicules. Ces radars « fixes ou mobiles » mesureront le bruit émis par les véhicules en mouvement afin d’identifier ceux qui ne respectent pas la réglementation.

À compter du 5 janvier et pour une durée de deux ans, sept collectivités, dont Paris, Nice et Toulouse, pourront mettre en place ce type d’appareils sur leur territoire. Installés sur des voies dont la vitesse autorisée n’excède par 50 km/h, les radars seront d’abord calibrés puis homologués avant que les premières contraventions d’un montant de 135 euros [1] ne soient délivrées, courant 2022. La limite a été fixée à 90 décibels, soit le seuil de danger acoustique. Un bilan devra être effectué trois mois avant la fin de l’évaluation, précise le décret.

Dans un communiqué, le ministère de la Transition écologique rappelle que l’Ademe (l’Agence de la transition écologique) avait détaillé dans un rapport publié l’été dernier les dégâts sanitaires causés par le bruit des voitures et des deux roues et estimé le « coût social du bruit » à 155,7 milliards d’euros annuels. Elle a également repris les données de Bruitparif, qui estimaient que les franciliens perdaient près de onze mois de vie en bonne santé, en raison du bruit de la circulation.

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