La centrale nucléaire de Saint-Alban, le long du Rhône, en 2009. - Wikimedia / CC BY-SA 4.0 / Pilat.Oueb
La centrale nucléaire de Saint-Alban, le long du Rhône, en 2009. - Wikimedia / CC BY-SA 4.0 / Pilat.Oueb
17 août 2022 à 16h50
Durée de lecture : 1 minute
Nucléaire
Les dérogations environnementales accordées aux centrales nucléaires du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban (Isère) en cette période de sécheresse, qui devaient expirer le 8 août, ont été prolongées jusqu’au 11 septembre. Elles ont aussi été étendues à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), a rapporté Actu-environnement mardi 16 août.
Un arrêté, publié le samedi 6 août au Journal officiel, a fixé « de nouvelles limites de rejets thermiques applicables aux réacteurs de la centrale nucléaire du Bugey, du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech et du Tricastin », des centrales qui avaient pour certaines déjà bénéficié de dérogations cet été. Elles sont justifiées par le fait qu’« en l’absence de modification temporaire des limites actuelles de rejets thermiques, l’exploitant devrait arrêter le fonctionnement de ces centrales nucléaires ou diminuer leur production ».
Les centrales nucléaires pompent l’eau de la mer ou des cours d’eau environnants pour le refroidissement des réacteurs, avant de la rejeter. Ces rejets ne doivent pas entraîner de hausse de la température de l’eau au-delà de certains seuils réglementaires, afin de protéger les écosystèmes aquatiques.
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