7 septembre 2023 à 14h32
Mis à jour le 7 septembre 2023 à 14h53
Durée de lecture : 1 minute
Océans
La surexploitation du sable dans le monde, notamment pour la construction, représente une menace pour les écosystèmes côtiers et la biodiversité marine, alerte l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué publié le 5 septembre.
Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), chaque jour, entre quatre et huit milliards de tonnes de sable et de sédiments ont été extraits des océans de 2012 à 2019.
L’extraction massive du sable dans la mer peu profonde représente un risque pour les communautés côtières confrontées à la montée du niveau de la mer et aux tempêtes. Le sable marin est en effet nécessaire pour construire des défenses côtières et soutenir les infrastructures énergétiques marines telles que les éoliennes ou les turbines à vagues.
Le Pnue a obtenu ces chiffres inédits en utilisant des données issues des systèmes d’authentification des navires couplés à une intelligence artificielle pour identifier les bateaux draguant le sable dans les océans. Leur rapport révèle que les quatre principaux pays dont sont issus les navires extracteurs de sables sont la Belgique, la Chine, les Pays-Bas et les États-Unis. L’instance onusienne a conçu une plateforme permettant de visualiser ces activités. Celles-ci sont surtout intenses dans la mer du Nord, en Asie du Sud-Est et sur la côte Est des États-Unis.
L’ONU propose en conséquence une reconnaissance stratégique du sable comme une ressource limitée. Et invite la communauté internationale à créer une réglementation pour l’amélioration des techniques de dragage et à engager des discussions avec les entreprises du secteur.
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